ILS ONT DIT
A Lisieux en mode neutralisé
Ils sont arrivés avec près d’une heure de retard sur l’horaire prévu, les coureurs de Paris-Camembert étaient attendus à Lisieux avec impatience. Au final, ils sont bien arrivés mais en mode neutralisé. La course, arrêtée à cause d’une chute, a repris à la sortie de Lisieux.
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Benoît Cosnefroy (vainqueur)
« Quand j’ai gagné la première fois (2019) j’avais des jambes de feu. Cette fois, je n’avais pas de super jambes. J’ai réussi à me trouver dans le groupe d’échapées et de gagner devant mes proches. Je n’étais pas des deux dernières classiques où il y a eu ce genre de scénario. Là, j’étais dans la tête du peloton lorsqu’il y a eu la chute. Je n’ai pas vu ce qu’il s’est passé. Il y a des décisions à prendre. Je pense que cela a été plutôt bien géré. Les courses se ressemblent en Coupe de France. Les organisateurs ont fait au mieux. Maintenant, je ne pense pas que l’on puisse passer sur ce genre de route pour des courses de ce niveau. On s’est arrêté un quart d’heure et j’étais bien content que mon équipe m’apporte un thé chaud car nous étions sous la pluie. Il reste que ce n’est pas la pause d’un quart d’heure qui nous a permis de récupérer des 100 premiers kilomètres. Cela a juste déstabilisé les tactiques. Ce n’est jamais facile pour moi de faire ces courses là. Je viens pour gagner ce genre de course, ce n’est jamais facile. Maintenant, je suis content de revenir à chaque fois. J’ai pas mal de rendez-vous en Normandie cette année. »
Clément Venturini (2e)
« Benoit Cosnefroy est un beau vainqueur. Cela s’est joué à la pédale, mais cela fait quand même plaisir de finir sur le podium. »
Ewen Costiou (meilleur grimpeur)
« J’ai cru en mes chances lorsque j’ai pris 40 secondes d’avance sur les poursuivants à 15 kilomètres de l’arrivée. Mais, j’étais au bout. Dans le final, c’est difficile de se cacher, on ne peut pas se sacher sur Paris-Camembert. J’ai préféré jouer la carte de l’équipe. On venait pour la victoire... on fait deux. »