Quelle réalité derrière les petites phrases
Au gré des discussions, des lectures, des réunions, il y a quelquefois des petites phrases qui interpellent, qui ramènent à la réalité des choses. A propos du collège
Le Conseil départemental s’est engagé sur un Plan Pluriannuel d’Investissements, un PPI, de 172,5 M€ qui prévoit la reconstruction, la réhabilitation ou l’agrandissement de quatorze collèges. «Le changement de présidence à la tête du Conseil Départemental en juillet dernier n’a eu aucun impact sur le planning prévisionnel de ce PPI qui suit parfaitement son cours», affirme Pascal Lehongre, le président du Département.
Les études de conception sont lancées pour le collège Europe à Cormeilles (extension et réhabilitation) et avant la fin du mois de septembre (réunion le 21), les jurys se prononceront pour les concours de maîtrise d’oeuvre d’autres collèges dont Janine Vancayzeele à Thiberville (reconstruction de la demi-pension et extension). Il y a transfert et transfert
Alors que personne ne s’étonne plus face aux transferts mirobolants des footballeurs pros, les délégués communaux des EPCI ont été (à peine) surpris par l’annonce d’Hervé Morin : « En raison d’une baisse substantielle de la DGF, environ 400 000 €, ce qui est plus que notre possibilité d’autofinancement, on est aujourd’hui dans une équation budgétaire compliquée. Aussi on ne pourra plus transférer les charges communales sur l’intercommunalité». Il faut honorer sa place
Phrase pour le moins «égratignante» de Myrtil Viquesnel, maire d’Asnières, lors de la dernière réunion de communauté de communes Lieuvin- Pays d’Auge : «Ils veulent des places et ils ne les honorent même pas». Phrase à destination de son collègue responsable des Transport scolaires qui n’a pas prévenu les usagers du canton de Cormeilles de l’augmentation des tarifs avant que ceux-ci se retrouvent devant le fait accompli.
D’où le rattrapage proposé par Hervé Morin : donner aux familles une explication sur le lissage du coût du transport scolaire dans les trois ex- communautés qui composent LPA. Francis Michel ambidextre
«Sans le latin, la messe nous emmerde», chantait il y a quarante ans un Georges Brassens moquant les innovations de l’Eglise. Le poète a été entendu : l’ancienne liturgie jouissant d’un petit retour en grâce, béni par certains fidèles, honni par d’autres.
L’abbé Guillaume de Menthière, curé de paroisse et professeur de théologie, parle aujourd’hui des « frictions » au passé. « Grâce à Dieu », dit-il, « mais aussi peut-être grâce à ces prêtres de paroisse ambidextres qui célèbrent la messe ancienne et la moderne avec un égal bonheur ». Démontrant ainsi que si deux formes subsistent, il n’y a qu’un rite romain. L’abbé Francis Michel « béni par certains fidèles, honni par d’autres » serait donc ambidextre. De là à tendre les deux joues en même temps ?