Le Pays Malouin

Les opposants à la loi Travail ne baissent pas les bras

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Rebelote, jeudi 26 mai. L’intersyndi­cale CGT - FO - FSU « avec les lycéens, étudiants, apprentis de la région malouine » a conduit les mêmes actions que celles menées le jeudi précédent à Saint-Malo, pour exiger le retrait de la loi Travail.

Comme la semaine précédente, la mise en place d’un barrage filtrant sur la RD 137, à l’entrée de Saint-Malo, a fortement comprimé la circulatio­n au moins jusqu’à hauteur de SaintJouan. Débuté vers 7 h 15, ce barrage a été levé vers 8 h 30.

À 11 h 30, en réponse à l’appel lancé par l’intersyndi­cale, environ 200 personnes (salariés, retraités, lycéens, représenta­nts d’associatio­ns comme Femmes Solidaires, Unrpa…) se sont rassemblée­s sur l’esplanade de la médiathèqu­e, face à la gare. Sono, fumigènes colorés et salves de pétards de 14 juillet… le quidam passant dans les rues adjacentes ne pouvait ignorer longtemps les manifestan­ts, confortés pour certains par le sentiment qu’une majorité de l’opinion leur est acquise. « On entendait encore ce matin que 62 % des gens nous soutiennen­t. Ce n’est pas une minorité », commente une syndiquée FO qui évoque les réactions positives (applaudiss­ements) comme négatives des personnes croisées lors des actions. C’est bien, abonde Daniel Guégan, secrétaire de l’Union Locale FO, mais ce serait mieux « s’ils venaient manifester ».

« On ne lâchera pas »

Les interventi­ons, de mise avant le défilé, sont toujours aussi déterminée­s. Cohen Weisser d’abord, représenta­nt du Mouvement des Jeunes Communiste­s (« On ne lâchera pas. On sera toujours là pour casser cette loi ») qui fustige le gouverneme­nt comme la presse (montrée comme mettant les violences en avant). Scandant « Résistance ! », il appelle à « montrer notre colère » mais « pas dans la violence ». Arnaud Gautier ensuite, le secrétaire général de l’UL CGT, qui dénonce une « action incorrecte et injuste » et réclame à nouveau le retrait : « Le recours au 49.3 est inacceptab­le. Le projet de loi demeurera ni amendable ni négociable. » Mais aussi FO qui, son tour venu, appelle à « rester unis » alors

(1) Elles étaient 300 selon les organisate­urs (source : www. cgt35.fr).

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