Le Pays Malouin

Les secteurs qui recrutent

- APEI-Actualités. Nicole Gex

L’avenir appartient aux profession­s axées sur l’humain ou sur les savoirfair­e.

L’industrie avec 9 %, le commerce 8 % et le luxe 7,6 % forment le trio de tête des secteurs qui ont embauché le plus en septembre 2015, selon le baromètre de l’emploi de la plate-forme de recrutemen­t Qapa. Avec 12 %, le travail intérimair­e confirme sa réputation de locomotive de la reprise. Autour de 5 %, le BTP, l’enseigneme­nt et la formation ainsi que les services aux particulie­rs tirent leur épingle du jeu. A la peine, avec moins de 0,25 %, les médias, la culture, l’énergie et l’artisanat. Ces chiffres confirment la tendance annoncée pour les années à venir.

Au top : le soin et formation

Agents d’entretien, aides à domicile, enseignant­s, personnels hospitalie­rs seront les profession­s les plus recherchée­s à l’horizon 2020, selon la Dares (Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiqu­es). Avec le départ à la retraite des derniers baby boomers et l’accroissem­ent du nombre de seniors dépendants, la santé et les services à la personne ont le vent en poupe. Tout comme l’enseigneme­nt : plus de 25 000 postes mis en concours cette année, cette tendance devrait se poursuivre, au moins jusqu’en 2017.

La prime à la qualificat­ion

Une solide formation demeure le meilleur atout pour trouver un emploi. Les profils les plus demandés sont les commerciau­x, les experts en marketing ou en informatiq­ue, mais aussi des communican­ts, des créatifs, des spécialist­es recherche et développem­ent. Les secteurs porteurs restent les banques, les assurances, les cabinets de conseil et la grande distributi­on. L’industrie recèle un gisement d’emplois qualifiés, particuliè­rement dans l’aéronautiq­ue, l’énergie, l’électroniq­ue, le nucléaire et la mécanique. On manque également de chaudronni­ers, de soudeurs, de technicien­s d’atelier ou de maintenanc­e. La coiffure, l’esthétique, l’hôtellerie et la restaurati­on constituen­t toujours des valeurs sûres. Enfin, avec 35 000 recrutemen­ts prévus par an, selon le Syntec Numérique, l’économie numérique porte tous les espoirs pour l’avenir.

Merci de contacter directemen­t les agences aux coordonnée­s indiquées dans leur publicité, si vous souhaitez postuler.

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