« Le port de Saint-Briac au XVIIIe siècle »
Tel est l’un des sujets traités dans le n° 5 du « Pays de SaintBriac ». À cette époque le port était très actif et l’on y débarquait de nombreuses marchandises. Parmi les marchandises en question, on trouvait bien sûr le sel, venant du Croisic, ô combien indispensable, mais aussi des barriques de vin rouge, venant de Bordeaux, tout aussi indispensable, et même du « verre à vitres », évidemment fragile !
Des soucis pour les maîtres de barque !
« Les équipages de ces barques étaient composés d’un ou deux matelots, plus le capitaine, et, comme tous les marins, rencontraient parfois de gros problèmes : c’était un beaupré rompu à cause d’un mouillage trop proche, du mauvais temps qui endommageait la barque et obligeait à s’échouer à la côte pour sauver la cargaison, des bateaux mal amarrés, des litiges de toutes sortes conservés par les archives de l’amirauté à qui les capitaines adressaient leurs rapports. Ceux-ci sont écrits dans un langage très vivant et coloré ! », explique Sabine de Coux, co-rédactrice.
On retrouvera aussi dans ce numéro des chroniques régulières telles que : l’histoire d’une maison ou d’un domaine, un article de fond (la féodalité à SaintBriac), les correspondances d’un artiste, Émile Bernard, l’étude d’un linteau sculpté, une prise d’otages en 1662, quelques pages de toponymie et des photos anciennes.