Boule bretonne : concours le samedi 4 juin
Le développement durable est un thème cher à la municipalité. Pour preuve : elle entretient à ce propos divers projet dont l’installation de composteurs destinés à l’usage public.
Elle a déjà commencé en ville, plus précisément rue des Carmes, à l’entrée de la promenade des remparts où trois composteurs seront inaugurés le samedi 4 juin en présence de la municipalité et du collectif qui relaie le projet. Il est composé notamment de François Garnier, à la fois amoureux de la nature et spécialiste du compostage qu’il souhaite généraliser au possible : « Ces trois composteurs sont consacrés respectivement aux déchets de cuisine, à la maturation et à la matière carbonée sèche ».
Bien sûr, le principe sera expliqué sur place, panneaux d’informations à l’appui. L’occasion aussi de rappeler le mérite du compostage : « Composter, c’est faire maigrir nos poubelles de déchets, récupérer un engrais naturel et favoriser les relations de voisinage ».
Un credo pour François Garnier, tenant à donner un caractère festif à cette inauguration qui, pour cela, donnera lieu d’abord à un défilé des promoteurs du projet dans la Grande rue. L’occasion pour eux, en fanfare et trompette, d’annoncer non seulement cette nouvelle installation, mais aussi d’inviter le public à assister à la démonstration de compostage qui sera effectuée le samedi 4 juin, à partir de 11 h 30, à l’entrée de la promenade des remparts.
Ca roule bien pour le club de boules bretonnes de Dol comme le prouve son effectif grandissant, composé d’une quarantaine de joueurs ne demandant qu’à faire des émules, tous les bienvenus sur les nouveaux terrains dont dispose cette association sur le stade de Belle-Lande.
« C’est là que se déroulera notre concours du samedi 4 juin », annonce Jean-Claude Bigot, son président, en invitant les joueurs à y participer en grand nombre, sachant qu’il se déroulera en triplette, à partir de 10 h.
Ce sera le début d’une journée où chacun rivalisera d’adresse au moment de lancer sa boule bretonne. À ce petit jeu, certains sont très forts. Notamment les joueurs malouins qui, il est vrai, s’y entraînent de longue date sur les nombreux boulodromes dont ils disposent dans leur ville alors que les Dolois, par exemple, se sont mis à ce jeu traditionnel bien plus tardivement. C’est-à-dire voici quatre ou cinq ans, quand ils ont pu, à leur tour, bénéficier de telles aires de jeu qu’ils ont d’ailleurs aménagées eux-mêmes, autre mérite des boulistes dolois.