Saint-Léonard : reprise du marché dominical
Le marché de Saint-Léonard vient de reprendre à la satisfaction des chalands qui vont pouvoir le fréquenter chaque dimanche matin jusqu’en septembre.
Prisé des Anglais
Une bonne occasion pour eux de s’y pourvoir en produits alimentaires en tous genres, mais aussi en articles relevant de l’artisanat d’art auprès des exposants en présence, tous contribuant à l’intérêt de ce rendez-vous commercial dont le charme doit aussi à son caractère un brin britannique, entretenu par les vacanciers d’outre-manche aimant eux-mêmes y venir durant leur séjour au Domaine des Ormes tout proche.
Tant et bien que l’ambiance y est particulière, empreinte d’une certaine convivialité qui doit beaucoup aussi à l’Association détente et loisirs (ADL), présidée conjointement par Eric Cottereau et France Rucquoy, elle-même pouvant y tenir son propre stand comme ses bénévoles l’ont fait dimanche dernier en proposant des fleurs à l’occasion de la fête des Mères. Une belle initiative, pouvant permettre à l’ADL de se constituer sa propre trésorerie, toujours utile quand il s’agit de mettre de l’animation à Saint-Léonard.
D’autant que d’autres peuvent s’y dérouler, à l’image de la Fête de la musique que l’ADL organisera dans le bourg la soirée du vendredi 24 juin, tandis que les lieux feront place à un vide-greniers ouvert à tous les exposants les 16 et 17 juillet, week-end promettant d’être très animé à Saint-Léonard.
Le passage du marathon, dimanche matin, a mis une joyeuse animation dans le bourg. D’autant que des musiciens étaient présents pour saluer les milliers de coureurs qui, à partir de Cancale, ont rejoint le MontSaint-Michel par la route littorale, puis les petites routes des polders après la chapelle SainteAnne. Soit une quarantaine de km à cavaler sous un soleil qui les a ménagés en se faisant discret.
Que d’efforts tout de même ! Trop pour certains, au point de s’arrêter un peu. Notamment dans le bourg où des boissons étaient servies aux marathoniens. C’est là aussi qu’un nombreux public était présent pour les applaudir. Une bonne façon de les aider à tenir le coup jusqu’à la ligne d’arrivée, sachant qu’ils avaient encore la moitié du chemin à parcourir. De quoi démoraliser les plus éprouvés malgré les encouragements du public dont ont bénéficié aussi les hommes de tête, bien que ceux-là n’aient semblé en avoir besoin en passant en trombe, en courant comme souffle le vent.