Un joggeur attaqué par une buse à Combourg
En plein jogging, un Combourgeois s’est fait prendre pour cible par une buse. Il s’en est sorti avec des égratignures au cuir chevelu.
« C’est comme si on me jetait du gravier sur la tête. » Ce Combourgeois n’est pas prêt d’oublier son jogging matinal, ce mardi 14 juin 2016, alors qu’il montait la côte du Breuil, une route entre Lourmais et Combourg.
Après un premier passage qui ressemblait à un coup de semonce, un rapace l’a pris pour cible par-derrière. Surpris par cette attaque, le joggeur s’est dépêché de reprendre sa course. Il s’en est tiré avec des marques de griffures sur le crâne.
Un événement rare ?
Pas tant que ça. Le printemps est la période de nidification, une époque où les oiseaux protègent leurs nids et leurs oeufs. Un moment qui s’étale, en général, d’avril à juillet. Les rapaces prennent alors « l’humain comme un prédateur dangereux » explique Jean-Jacques Peucat, bénévole à la Ligue de protections des oiseaux (LPO). Même si généralement ceux-ci n’attaquent pas l’Homme.
Mais alors qui peut être attaqué ?
« Les gens en mouvement avec des vêtements bien visibles » sont des cibles potentielles précise Jean-Jacques Peucat. Joggeurs et cyclistes sont donc en première ligne.
Comment réagir ?
L’oiseau n’attaquera pas tout de suite mais fera un premier passage, en guise d’avertissement. Ensuite, il piquera parderrière, comme pour la chasse. L’oiseau visera la partie la plus haute du corps. Mettre quelque chose au-dessus de sa tête (bâton, sac…) permettra de dévier l’oiseau vers cet objet. Casques, casquettes et chapeaux sont aussi de bonnes protections.
Que faire après ?
N’oubliez pas de prévenir la mairie pour qu’elle mette en place une signalétique. N’hésitez pas non plus à alerter la LPO. Elle recense les incidents. Les attaques ayant lieu à proximité des nids, cela permet de mieux connaître les populations de rapaces.