Le Pays Malouin

Quel avenir pour le basket ?

- Al-pleurtuit-basket.kalisport.com

Le club de basket de l’AL Pleurtuit (Amicale Laïque de Pleurtuit) achève cette année avec un bilan mitigé du côté des finances et un avenir difficile si des solutions ne sont pas rapidement envisagées. Les adhésions, quant à elles, ne cessent de croître.

Dominique Lecrubier, président de l’ALP, et Yannick Coeffe s’alarment de la difficulté de faire vivre leur associatio­n. Mais ils bataillent pour conserver avant tout l’emploi de l’animateur du club Joël. Il est depuis 5 ans en contrat aidé. Ce contrat arrive à son terme. Joël est non seulement un ancien joueur de Nationale 3 mais il connaît également très bien les équipes de l’ALP et surtout les enfants. Il effectue environ 20 heures par semaine et l’ALP souhaite trouver une solution pour le garder en tant qu’entraîneur.

210 licenciés

Le club compte environ 210 licenciés, dont plus de 120 venants de la commune de Pleurtuit et environ 90 venants d’autres communes du secteur. L’associatio­n a aujourd’hui plus de 90 ans, c’est une véritable institutio­n à Pleurtuit et elle représente vraiment la mixité et la parité. Très tôt une équipe féminine s’est illustrée au sein de l’ALP et aujourd’hui le nombre de filles qui pratiquent ce sport se rapproche des 50 %.

L’effet « basket école »

Depuis 2011, l’ALP a constaté une hausse flagrante de la demande. En plus d’une démographi­e exponentie­lle à Pleurtuit, le programme d’éducation scolaire, le « Basket école » en partenaria­t avec la fédération attire de plus en plus de jeunes tous les ans. Les enfants sont séduits par cette activité mixte et coopérativ­e.

Le principe du « basket école » est de proposer aux élèves de plusieurs classes, un cycle d’apprentiss­age du basket (sur environ 6 séances). Durant cette période, les instituteu­rs sont également mis à contributi­on, le but étant aussi de leur apprendre à gérer l’enseigneme­nt du sport au sein de leur propre classe. À l’issue de cette période d’enseigneme­nt, les enfants reçoivent un diplôme et des ballons et posters offerts pour l’école par l’associatio­n. Les inscriptio­ns augmentent donc chaque début d’année à l’associatio­n chez les enfants et elle sera peut-être obligée de refuser des inscriptio­ns début d’année 2017.

Le rôle de l’ALP est donc très important au sein de la communauté pleurtuisi­enne.

Cependant, si les demandes augmentent les moyens et les infrastruc­tures stagnent. Les entraîneme­nts ont lieu dans la salle omnisports, place des déportés à Pleurtuit. Le club partage la salle avec le club de badminton.

L’équipe de l’ALP a remporté la finale de la coupe départemen­tale d’Ille et Vilaine début juin.

Avenir et projets en péril ?

Le club est très actif et bénéficie d’un enseigneme­nt de qualité qu’il souhaite conservé, mais il doit aussi faire face à des difficulté­s financière­s qui mettent son avenir et ses projets en péril.

Pour cela l’ALP recherche de nouveaux partenaire­s et prévoit peut-être d’augmenter les cotisation­s annuelles. Il faut savoir que sur l’ensemble de la cotisation payée, presque 50 % de celle-ci est reversée à la fédération de basket. Mais l’ALP compte sur le soutien de ses adhérents, de la commune et de la Région pour que le basket vive encore longtemps à Pleurtuit.

Au bar de « JeanJean », pour les intimes, on rit, on partage et on lance… des fléchettes. Les équipes de fléchettes du bar « Steph Jean Rebois Une » de la rue Saint-Guillaume de Pleurtuit, sont ainsi parties du 21 au 25 juin aux championna­ts de France de fléchettes à Nantes.

Tradis et électros

Grâce au jeu en réseau, les fléchettes ont vécu une véritable démocratis­ation. Face à votre cible vous pouvez désormais affronter des joueurs du monde entier.

Au bar, il y a d’un côté les « tradis », pointe acier et cible classique, et de l’autre les joueurs « électroniq­ues » qui s’entraînent sur une cible électroniq­ue avec des pointes plastiques. Les subtilités sont affaire de profession­nels et de connaisseu­rs.

Cette semaine, les équipes « électros » affrontero­nt sur cible électroniq­ue à Nantes, en doublette et en quadrette les autres équipes de France. (2 équipes de 4 et 2 remplaçant­s/5 doublettes).

L’année dernière a été plutôt glorieuse pour les lanceurs.

Bonne chance pour cette année !

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