Les familles devront payer
Elle est contestée à la mairie par les élus de l’opposition, mais justifiée par la majorité ayant à coeur de pérenniser ainsi des animations sans doute chères, mais de qualité.
Cette semaine, une partie des agents de la commune ont suivi la formation « Prévention et Secours Civiques de Niveau1 ». Dans le cadre d’un partenariat avec l’école de police, ce sont des policiers-formateurs qui ont effectué cette prestation bénévolement pour la commune. La prochaine session pour une douzaine d’autres agents de la commune et du fort aura lieu les 27 et 28 juin. Dans cette même optique, la commune est équipée de deux défibrillateurs (salle polyvalente et terrain de sport).
Le dernier conseil municipal a notamment permis d’évoquer les Temps d’activités périscolaires (TAP), très intéressants pour les jeunes élèves des deux écoles de la commune, l’une publique et l’autre privée, mais aussi très chers.
« Le coût direct de ces activités pour la commune est de 70 000 euros par an, mais elles reviennent en tout à 110 000 euros, sachant que la différence est subventionnée par le Département et la Région », indique le maire Jean-Luc Beaudoin pour justifier la décision qu’il vient de prendre avec sa majorité municipale : le paiement parental des activités périscolaires à partir de la rentrée prochaine. Soit 30 euros par enfant et par an, « somme nécessaire si l’on veut qu’ils continuent à avoir des animations de qualité lors des TAPS ».
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord. En premier lieu les élus de l’opposition municipale, représentés notamment par Serge Auffray, qui a fait part de sa désapprobation : « Au moment de sa campagne électorale, le maire avait dit qu’il n’augmenterait pas les impôts durant son mandat. Ce n’est pas le cas avec cette tarification qui les augmente indirectement ». 300 écoliers participent aux TAP actuellement à Plerguer où, jusqu’à présent, ils étaient gratuits.