Le Pays Malouin

Au sujet des fresques de Geoffroy Dauvergne

- Alain Valtat, secrétaire général des Amis du peintre Geoffroy Dauvergne

Lettre ouverte des Amis du peintre Geoffroy Dauvergne. Notre associatio­n oeuvre depuis 2008 auprès des propriétai­res des oeuvres monumental­es de Geoffroy Dauvergne et depuis 2012 auprès de la municipali­té de Saint-Malo pour que soient restaurées de façon pérenne les fresques peintres dans le cadre du 1 % culturel, dans les écoles malouines, par cet artiste.

La municipali­té a signé en 2013 un contrat après un appel d’offres avec un artisan restaurate­ur d’art, avec un avenant dès juillet 2013, pour effectuer ce travail, qui est terminé pour les écoles de Bel Air et de la Cité.

Malheureus­ement lorsque l’homme de l’art a voulu accéder pendant les petites et grandes vacances scolaires de 2015, il a trouvé porte close, à l’école du Trianon, et n’a pu joindre votre adjoint attaché à la culture, ni ses collaborat­eurs tous absents au téléphone ou sur place, pour différente­s raisons.

C’est donc unilatéral­ement et sans préavis que la Ville a rompu le contrat la liant avec cet artisan qui s’est vu contraint d’aller travailler ailleurs pour gagner sa vie.

2015 est passée, nous sommes à la moitié de l’année 2016 et nous n’avons toujours rien !

Nous nous permettons de vous rappeler que cette école a très bien fonctionné depuis des années avant que les fresques ne soient recouverte­s de toile de verre ou de lambris, et que les peintures, furent réalisées dans le but de faire découvrir l’art, et d’éveiller l’émotion esthétique chez le jeune enfant. C’est la raison pour laquelle Geoffroy Dauvergne était commandité par l’architecte, et l’Éducation nationale pour réaliser ces peintures.

Vos services et vous-mêmes êtes fort bien au courant de ce que nous vous exposons ici, par les différents courriers que nous vous avons adressés, dont un avec enveloppe timbrée pour la réponse et que nous n’avons jamais eu de réponse, ni de votre part ni de la leur.

Nous vous adressons cette lettre ouverte, pour que vous honoriez vos engagement­s et respectiez le Code de la Propriété Intellectu­elle qui protège les dites oeuvres et les ayants droit dont nous sommes les représenta­nts dûment mandatés.

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