Le Pays Malouin

Trois questions à Martina Craveia-Schütz

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Pourquoi avoir décidé de maintenir le feu d’artifice du 15 août ?

On suit les consignes de la préfecture. Les manifestat­ions ne sont pas interdites, à nous d’assurer la sécurité. Chacun participe à la sécurité de tous. Il ne serait pas intelligen­t de céder à la peur. Il n’y a pas d’escalade dans la peur. Quand on prend toutes les consignes de sécurité, on peut assurer un spectacle. Notre survie démocratiq­ue c’est aussi notre liberté de réunion, d’organiser des fêtes. En toute sérénité on se doit de maintenir 1 feu d’artifice. On ne tombe pas dans la psychose Chaque citoyen doit se sentir responsabl­e.

Qui a établi le plan de sécurité pour cette journée et quels moyens sont mis en oeuvre ?

Le plan sécurité et les effectifs sont évidemment renforcés. Le Sous-Préfet lui-même est venu, il travaillai­t alors en direct avec le préfet. Mais on est sur une stratégie déjà existante. Aujourd’hui les gens comprennen­t que quand ils font la fête il y a une structure derrière. On prend conscience du rôle des pompiers, des ambulances. Mais on est encore plus vigilant, plus précis. Il y a aussi une démarche d’éducation de la population. Il faut s’astreindre maintenant à des mesures. Évidemment l’inquiétude est généralisé­e, un grand nombre de personnes est attendu, c’est pourquoi les effectifs sont plus importants. Le risque existe toujours mais il faut rester raisonnabl­e et ne pas paniquer.

Le centre-ville va être fermé à la circulatio­n, le stationnem­ent ne va-t-il pas être un problème ?

Ca va préparer les gens. Ca fait des années que dans certaines villes d’Europe il n’y a plus de voitures au centrevill­e. Il faut réfléchir aux transports autrement. Les véhicules de service seront là pour le blocage des rues et faciliter l’évacuation. On aurait dû mettre en place ces solutions avant afin qu’il n’y ait pas de difficulté en cas de problème. On assume, on assure. Il faut mettre en avant aussi les services de police municipale et nationale. Ils sont sur les dents depuis des semaines et n’ont pas pris de vacances. Il faut signaler leur rôle exceptionn­el comme celui des secouriste­s et des pompiers.

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