Le Pays Malouin

La peinture et la sculpture font bon ménage

- Du 13 août au 18 septembre à la « Domalin l’Atelier et son Jardin », 6 rue Besnier. Exposition ouverte les mercredis, vendredis, samedis et dimanches de 15 h 00 à 19 h 30 et sur rendezvous. Tél : 06 37 54 71 96 ou 09 50 34 47 39. Entrée libre.

Sur le quai de Rance, le radeau utopique a fait escale du jeudi 4 août au dimanche 7 août. Une halte qui a permis d’échanger avec les suliaçais curieux et intrigués qui se sont associés au projet en proposant les mois précédents des activités et des ateliers. À bord, les onze navigateur­s ont animé le bureau de cartograph­ie imaginaire, proposés des jeux de société et la soirée de samedi s’est terminée par un bal utopique avec le groupe « Digresk ». Dimanche après un discours de l’équipage, le radeau a repris le cours de la Rrance vers 23 h sous les flambeaux. Destinatio­n Saint-Malo.

Tout au long de cette grande fête populaire, de nombreuses animations ont été proposées. « Les jeux ont marché du tonnerre », se réjouit le maire. À l’entrée de Saint-Suliac, débutants, confirmés ou simples curieux, s’essayaient à la grenouille, au moyeu et au sabot.

Plus loin, le passe-trappe, la carambole normande et le birinig ont fait un ravage. André Ronceray a initié les danseurs à la Déridée, sur le podium de la Gallésie de la mer, installé cour

Installée depuis peu dans son atelier de Saint-Suliac, Isabelle peignait des silhouette­s émergées d’ailleurs, étranges et profondes… La mer l’a tirée de son ailleurs, sa peinture sent bon l’iode, le vent du large…

Au coeur de la Bretagne, elle rencontre Jean-Pierre Thual Niogret, le terrien, le ferrailleu­r, celui qui depuis de longues années a l’oeil, récupère, tout, partout, accumule dans son antre de Tréfumel, et puis un jour, il cogne, soude, transforme, de la Boulangeri­e.

La scène du Carrouge a accueilli « Vent d’Anges » pour la danse, suivi de « Nouzille » pour le fest-deiz, qui a entraîné les danseurs une grande partie de la nuit, avant le concert de musiques celtiques et de chants marins. Les chants au cabestan, course de Doris et balade sur la « Chippe Maria », bateau de pêche traditionn­el suliaçais et le Saint-Expédit, ont apporté un côté maritime à la fête et c’est plus de cent cinquante balades donne naissance à un objet, une création abstraite, un bout de bois s’anime, fer et bois se complètent, c’est fort, ça parle à tous… qui ont été effectuées.

25000 repas

Au retour les personnes ravies et enchantés de cette balade se sont retrouvées au stand de l’associatio­n pour déguster les lançons frits préparés par deux cuisiniers de la Chippe. Dans les ruelles et tout le village, les chalets permettaie­nt de se restaurer avec jambons à la ficelle, jarretons et ses légumes, moulesfrit­es, grillades-frites, galettessa­ucisses, flétan et lançons. Plus de 25 000 repas ont été servis et une centaine de jambons à la ficelle désossés. Mais le moment le plus attendu de ces deux jours de fêtes a été le défilé qui a fait la part belle aux costumes traditionn­els et aux vieux métiers, témoins d’une époque pas si lointaine où se côtoyaient gens de terre et gens de mer.

Un moment très fort et très apprécié par les milliers de spectateur­s regroupés tout au long du parcours de ce défilé qui a clôturé ces deux jours de fête

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