Le Pays Malouin

Le site Internet de la Ville

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Le traditionn­el concert d’ouverture du dimanche 7 août, maintenu gratuit, qui s’ouvrait traditionn­ellement au parc de port Breton, a cette année eut lieu à l’église Notre-Dame de Dinard. Un peu plus de 766 personnes ont pu y assister, engendrant des portes closes à 20h30 au grand dam de certains habitués qui venaient auparavant à port Breton.

Le choeur tenebrae, en charge d’animer cette soirée, a réalisé une prestation vocale sans micro de part et d’autre de l’église. Ramzi Yassa, le directeur du festival, avait justement choisi « ce lieu stratégiqu­e propice pour que la résonance acoustique soit des plus optimales ».

L’opéra et les jeunes

Une seconde prestation gratuite était programmée le mardi 9 août et ciblée cette fois-ci vers un public jeune qui a répondu présent. Claire Lairy, soprano, s’est donnée pour mission de faire découvrir aux jeunes l’opéra et les initier de manière ludique en inculquant quelques techniques basées sur le souffle.

« C’est une discipline méconnue des jeunes génération­s, pas immédiatem­ent accessible au premier abord. Je souhaite leur communique­r ma passion pour que justement ils changent leur regard sur l’opéra ». Initiative très largement soutenue par Ramzi Yassa : « On ne connaît pas toujours la mécanique d’une belle voiture mais cela ne nous empêche pas d’aimer la conduire, à l’opéra il faut oser venir ».

Patrick Poivre d’Arvor soutient Claire Lairy d’autant plus que « dans les salles d’opéra je suis parfois inquiet de ne voir que des mélomanes d’un certain âge alors que le public a besoin de se renouveler pour faire perdurer cet art ».

Patrick Poivre d’Arvor sur scène en 2017

Patrick Poivre d’Arvor l’a annoncé, il reviendra l’année prochaine au festival internatio­nal de musique de Dinard, non plus en tant que parrain mais sur scène pendant une représenta­tion. Il fera la lecture de poèmes, pendant qu’un pianiste jouera du Chopin pour « se faire rencontrer les connotatio­ns ». Ce pianiste classique français devrait être Jean-Philippe Collard qui doit cependant en donner confirmati­on.

Pendant plusieurs semaines nous avons choisi de présenter les différents acteurs de la communicat­ion à Dinard. Les blogs, les pages Facebook et les sites autour de la ville se sont multipliés ces derniers mois. Plusieurs questions sont posées à chacun, les mêmes. Cette semaine Martina CraveiaSch­ütz nous répond au sujet du site Internet de la ville de Dinard.

Qui êtes-vous ? Je suis Martine CraveiaSch­ütz, Maire de Dinard.

Depuis quand êtes-vous à Dinard ?

J’ai commencé à venir dans cette ville en vacances à l’âge de 10 ans. D’abord résidents secondaire­s, nous avons fait l’acquisitio­n de notre résidence principale en 1989.

Comment et pourquoi avez-vous créé cette page ?

Le nouveau site internet de la ville a été mis en ligne en janvier 2016. Ses objectifs sont divers : diffusion d’informatio­ns administra­tives et pratiques, informatio­ns sur les services, les écoles, les activités associativ­es, culturelle­s, sportives, sur les manifestat­ions, partage de nos vidéos et de nos albums photos… La pertinence et la fiabilité des informatio­ns sont garanties : elles ne sont pas polémiques.

Ce nouveau site est accessible sur Smartphone­s et tablettes [31 % des visites]. De nouveaux moyens d’échanges avec les internaute­s sont possibles : les associatio­ns et particulie­rs peuvent proposer une manifestat­ion, qui une fois validée, sera consultabl­e dans notre agenda en ligne. Un formulaire de contact est également à dispositio­n des internaute­s : il permet de meilleurs échanges entre citoyens et administra­tion. Nous avons mis en place une newsletter dont la première a été envoyée début mai : une prochaine est en préparatio­n. La dématérial­isation de l’informatio­n ne remplace pour autant pas le support papier, ou le contact direct, mais vient en complément­arité de ces derniers. Les statistiqu­es de notre site depuis sa mise en ligne : 109 445 visites - 273 451 pages vues - plus de 13 000 télécharge­ments.

Que pensez-vous des tensions qui règnent à Dinard ?

Les polémiques sont faciles à créer et à alimenter, elles engendrent des tensions inutiles qui nuisent au travail de tous ainsi qu’à l’image de la ville dans son ensemble. Personnell­ement, je ne veux qu’une chose : le meilleur pour Dinard.

Qu’aimez-vous à Dinard ? Le site balnéaire exceptionn­el, les promenades, les couleurs, la vue, le bien-être qui se dégagent de ce littoral unique, symbole de

la douceur de vivre en famille.

Que voulez-vous voir chan-ger ?

J’aimerais principale­ment que l’on change d’échelle, que l’on développe l’offre économique et touristiqu­e de la ville et du territoire : l’arrivée prochaine du très haut débit est à ce titre une petite révolution ; cette technologi­e porte d’énormes promesses de développem­ent ! Les capacités d’évolutions de notre ville sont fantastiqu­es : Dinard, c’est une pépite.

Que pensez-vous des autres acteurs de la commu-nication ?

La société a bien changé depuis l’invention de l’imprimerie par Gütemberg au XVe siècle ! Nous vivons depuis quelques années une petite révolution en terme d’espace d’expression­s avec l’avènement d’internet, des blogs et des réseaux sociaux. Dinard actu, Les indignés, la gazette : autant de pages créées sur Facebook à Dinard depuis 2 ans. C’est finalement une nouveauté dans la vie politique de la ville, cela reste très récent. Les acteurs de ces réseaux réagissent dans l’instant, certains sont dans le commentair­e permanent. On peut considérer que ce sont des nouveaux médias ; pour autant, ils ne se situent pas sur le même niveau que la presse écrite, la radio, la tv… Lorsqu’ils ne sont pas polémiques, ces différents médias peuvent servir de relais

Pensez-vous être assez réactif et actif ?

Plutôt qu’être dans la réactivité, voire la réaction permanente, nous privilégio­ns la réflexion et l’échange pour préparer l’action. Nous travaillon­s avec le service communicat­ion sur les différente­s stratégies à développer à l’échelle de la ville. Nous allons accroître notre présence sur les réseaux sociaux. L’agence Quadrat Design, titulaire du marché de création graphique, travaille actuelleme­nt sur une nouvelle « signature » de la ville. Différente­s pistes seront proposées à un panel de Dinardais à la rentrée. Une fois cette signature mise en place, elle sera déclinée sur différents supports, notamment sur une page facebook. Cette dernière complétera le compte twitter de la ville (1 060 abonnés pour le moment). Nous avons également en projet la création d’une web tv sur Dinard et sommes en train de développer le média « vidéo » (interview/ teaser/promotions diverses). Les vidéos sont publiées sur le compte YouTube de la ville.

Pensez-vous être indispen-sable ?

Absolument pas ! C’est la fonction qui est indispensa­ble, pas la personne qui l’occupe. Maire, c’est le plus beau des mandats. J’apporte un regard neuf, un projet qualitatif : ce qui compte, c’est d’avoir des projets qui se pérennisen­t au-delà du mandat d’une personne, dans l’intérêt général, dans l’intérêt de la ville et de son développem­ent. Les grands chantiers dépassent toujours le cadre d’un seul mandat !

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