Une balade au coeur de l’histoire et des hommes
Quatre circuits pour découvrir le charme et l’intérêt touristique de la forêt domaniale du Mesnil. Des boucles de 1,5 à 20 km au coeur de l’histoire des hommes et de la forêt.
Vendredi, l’église était comble pour accueillir l’orchestre symphonique Franco-Allemand et cette année encore, la qualité était au rendez-vous. Une qualité marquée par la grande jeunesse des participants qui ont débuté par une sonnerie, jouée par l’ensemble de cuivres, suivi par l’intégrale de la 5e symphonie de Beethoven.
Et si l’oeuvre, très connue, nécessite la perfection, cela n’a pas inquiété Vincent Savoret chef d’orchestre et coordonnateur de l’événement. « Les éventuels défauts de l’orchestre de jeunes sont compensés par leur plaisir de jouer. » De nombreuses autres belles surprises ont émaillé ce concert, qui en deuxième partie a fait la part belle à des oeuvres exceptionnelles : deux extraits du Tombeau de Couperin de Ravel, Irish, de Leroy Anderson, deux suites pour orchestre sur des thèmes irlandais.
C’est une oeuvre originale, Danzon n° 2 d’Arturo Marquez, qui a clôturé ce concert. Des interprétations saluées par le public comme « encore mieux que les années précédentes ! » Rendez-vous est pris pour août 2017.
L’été résonne, pour beaucoup d’entre nous, avec le mot vacances. Une période où l’on aime prendre son temps, flâner, et randonner.
Sur les traces de Robert Surcouf
En Bretagne romantique Nord, au départ de Miniac, du Tronchet ou encore de Tressé, le GIT (groupement d’intérêt touristique), propose quatre circuits que l’on peut faire à pied, en VTT ou VTC pour certains, pour découvrir la forêt domaniale du Mesnil, son histoire (son nom viendrait de maison), ses richesses, ses étangs, Mireloup et Beaufort… Des balades au coeur de la nature, sur les traces du célèbre corsaire Robert Surcouf, propriétaire de la forêt avant que l’État, en 1933, ne l’achète.
Une forêt qui porte encore des légendes attachées aux fées. 592 hectares de feuillus et de résineux, des sentiers balisés agrémentés de panneaux racontant l’histoire des hommes qui, longtemps, l’ont occupée. Laissant des témoignages comme l’allée couverte dite de la Roche aux Fées (La Maison des Fées) édifiée au néolithique, une tombe collective dédiée au culte des morts.
La légende de la demeure des fées
Ce dolmen, dont la datation remontrait en 2000 av. J.-C., qui mesure environ 11 mètres de long est une ancienne sépulture néolithique. Il était autrefois recouvert d’un cairn en pierre. Des sculptures de seins et de colliers peuvent être observées sur les vestiges de la chambre.
Elles symbolisent le culte de la déesse mère et sont à l’origine de la croyance en la maison des fées. Les allées couvertes étaient des tombes collectives qui pourraient servir pendant plusieurs siècles. Ces sépultures permettaient la communication avec les morts.
Il est probable que le culte des ancêtres allait parfois jusqu’à l’exhibition de leurs reliques. Une réutilisation plus tardive a été mise en évidence par la découverte d’objets gallo-romains et gaulois, lors des fouilles de 1931.
Du pain en pierre
La légende dit que c’était la demeure des fées. Un jour, une de leurs vaches partit dans le champ d’un paysan voisin. Pour dédommager le paysan des dégâts occasionnés par l’animal la fée lui donna un morceau de pain en lui disant « tant que tu garderas le secret de sa provenance, ton pain se renouvellera chaque jour et sera toujours frais ». La famille en profita longtemps. Un jour le fermier ne put s’empêcher d’en parler et le pain se transforma immédiatement en pierre. La famille en fut quitte pour recommencer à faire son pain.