Christian Rivoal reçoit l’insigne de Chevalier
Mardi dernier, il y avait beaucoup de monde à la traditionnelle soirée festive pour tous mise en place par l’office de tourisme, en partenariat avec l’association de la bisquine cancalaise, Al Lark, Voile-aviron et l’auberge de jeunesse, à Port Picain, sur le parking de l’auberge. La restauration, assurée par les associations présentes, a battu des records d’affuence en proposant galettes-saucisses, crêpes et buvette. Les gavottes, an-dro, hanterdro, laridé, le plinn ou kost ar c’hoad ont eu la faveur des néophytes qui ont pu bénéficier d’une une séance d’initiation aux danses bretonnes avant de se lancer dans un fest-noz endiablé animé notamment par le talentueux groupe Bivoac.
Au titre de la promotion du 14 juillet dernier, Christian Rivoal, 66 ans, a été élevé au grade de chevalier de la légion d’honneur. Celui-ci demeure à Saint-Méloir-des-Ondes. Adhérent du Souvenir français depuis une dizaine d’années, dont deux dans le Finistère et trois sur Saint-Malo, il a été désigné, cette année, porte drapeau du comité de Saint-Malo, dont il est le cornemuseux attitré. Il se définit comme un citoyen européen, de nationalité française et d’origine bretonne.
Fidèle et engagé
Sa devise : Semper fidelis, toujours fidèle et toujours engagé. Ses décorations antérieures : Chevalier de l’ Ordre national du mérite, en 2005, et chevalier du Mérite agricole, en 2012. Issu d’une famille d’agriculteurs du centre Bretagne, à Carhaix- Plouguer, dans le Finistère, il totalise 51 ans de services. « Comme beaucoup à cette époque, j’ai commencé à travailler dans les champs dès l’âge de 13 ans et demi. Je n’ai pas eu la chance de faire mon service militaire mais je ne suis engagé très tôt pour le service public. Ainé d’une famille nombreuse et soutien de famille, travaillant à l’époque aux Ponts et chaussées, j’ai été exempté provisoirement de service militaire. Ses études : formation DEA de droit social et syndical, en 1997, à Paris X Nanterre ; diplôme 2ème cycle droit urbanisme et construction, en 1996 ; expertises agricoles (dommages aux cultures et hors sol), en 2009. Dans ma vie J’ai toujours considéré que le droit était un véritable outil pour qu’il se transforme en justice «. Successivement, il a été juge auprès des Prud’hommes, collège salarié, durant 10 ans, à Nanterre ; conseiller des salariés, pour les départements départements 75 et 95. Il a effectué des permanences juridiques droit social droit du travail et droit de la consommation dans les Maisons de la justice et du droit pour le parquet du département 95, pendant 5 ans et a été élu dans de nombreuses commissions.