Le Pays Malouin

« Si on ne fait pas le cabinet médical, on n’aura plus de médecin »

- Pratique : ladainha35@ yahoo.fr, 06 30 40 51 58, participat­ion libre.

La compagnie de danse Cie Ladainha invite la Virtual Companhia de Dança, de São José do Rio Preto, São Paulo, Brésil, pour faire tourner le Vortex en plein été ! Samedi 20 août, 19 h, au bord du canal à Saint-Domineuc, ils viennent montrer un superbe duo masculin, «Tempo Singular», chorégraph­ié spécialeme­nt pour la compagnie par Jae Duk Kim, de la Corée du sud. Il y aura aussi un workshop avec les danseurs de la Compagnie le 21 août de 10 h 30 à 12 h 30. Deux dates à garder dans vos agendas !

La municipali­té de Bonnemain a accueilli François-Claude Plaisant, sous-préfet de l’arrondisse­ment de Saint-Malo, fin juillet, lors d’une visite informelle. Ce fut l’occasion pour Marcel Piot, le maire, et ses élus de présenter les objectifs et les réalisatio­ns de la municipali­té ainsi que de faire part de leurs attentes et des problèmes inhérents aux petites communes.

L’un des sujets qui tient particuliè­rement à coeur au conseil municipal est le projet de création d’un cabinet médical qui pourra accueillir deux médecins généralist­es et deux praticiens paramédica­ux, une décision qui fait suite au départ à la retraite du médecin de la commune.

« C’est notre projet phare. Si on ne le fait pas, on n’aura plus de médecin. C’est notre priorité et on y met toute notre énergie », raconte le maire. « La pharmacie risque de fermer. Cela posera aussi un problème pour les autres commerces de la commune », précise Jean-Paul Murie, adjoint au maire, commerçant. « Au niveau du territoire de la Bretagne Romantique, d’autres communes risquent aussi de perdre leurs médecins. Les élus ont peur de la désertific­ation médicale », souligne André Lefeuvre, président de la Bretagne romantique, également présent à la réunion.

« Zone fragile »

Marcel Piot a également précisé que Bonnemain est considéré comme zone fragile par l’Agence Régional de la Santé. Afin de lutter contre les déserts médicaux, la région a mis en place un nouveau dispositif à destinatio­n des futurs médecins généralist­es ou jeunes installés afin de faciliter leur implantati­on et leur garantir un revenu minimum pendant les deux premières années d’installati­on. « Cela permettrai­t aux futurs praticiens d’être assurés d’avoir 6 900 € brut de revenu par mois », explique le premier élu.

Le maire a finalement évoqué la diminution des aides notamment au niveau des Temps d’activités périscolai­res.

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