Le Pays Malouin

« Tous les recours ne sont pas épuisés »

- Le collectif pour le maintien du collège Surcouf

Communiqué. Nous avons appris début août que Monsieur le Préfet d’Illeet-Vilaine a signé l’arrêté de fermeture du collège le 8 juillet dernier. Le lendemain de notre rencontre durant laquelle il s’était engagé à attendre l’aboutissem­ent de nos démarches auprès des ministères concernés.

Voici un mépris supplément­aire !

Monsieur le Vice- Président chargé de l’éducation, qui nous a reçus au nom du groupe socialiste le 21 juillet, s’est bien gardé de nous informer de cette signature qu’il ne pouvait ignorer ! Lui qui a été si prompt à utiliser un vocabulair­e grossier à notre endroit lorsque nous lui rappelions ses responsabi­lités, comment assume-t-il cette duplicité et ce mépris ?

Monsieur le Maire de SaintMalo et monsieur le Principal (précédent) du collège ont été destinatai­res de cet arrêté ; aucun d’eux n’a jugé opportun d’en informer le collectif pour le maintien du collège Surcouf ou les organisati­ons le composant.

Une nouvelle preuve de la faiblesse de cette décision et de l’empresseme­nt des élus, des représenta­nts de l’État et de l’administra­tion à expédier le dossier.

Au- delà des discours de façade et des communiqué­s, nous renvoyons chacun à ses responsabi­lités dans cette décision :

? Le conseil départemen­tal qui est responsabl­e du manque de concertati­on, a méprisé l’avis du CDEN et n’a pas anticipé les conséquenc­es de sa décision qu’il n’arrive pas à justifier.

? La mairie de Saint-Malo qui avait rapidement accepté la fermeture d’un collège public sur la commune et à qui le conseil départemen­tal renvoie la responsabi­lité de la situation, n’a pas été très volontaris­te dans sa soi-disant opposition à la fermeture du collège.

? L’inspection académique qui se réclame neutre dans cette volonté de fermeture n’a pas réagi alors que ses chiffres montrent une pénurie de capacité d’accueil dans l’enseigneme­nt public en cas de fermeture de Surcouf. Elle n’a pas démenti l’utilisatio­n de la mixité scolaire comme argument de fermeture alors qu’elle va à l’encontre des travaux ministérie­ls. En outre, elle est responsabl­e de la mise en cause des personnels quant aux soi-disant difficulté­s de fonctionne­ment avec des effectifs réduits.

Nous saluons les parents d’élèves, habitants du secteur, personnels de l’établissem­ent et tous ceux qui sont attachés à l’enseigneme­nt public et laïque qui subissent ce nouveau mépris.

Aujourd’hui, plus que jamais, nous continuons notre mobilisati­on car cette décision injustifia­ble va à l’encontre de l’intérêt général. Tous les recours ne sont pas épuisés.

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