« Je ne peux plus rentrer chez moi à cause des puces »
L’immeuble où elle habite à Château-Malo est infesté de puces. Les extérieurs aussi. Une vraie galère raconte cette jeune mère de famille de Saint-Malo.
« Ce n’était plus vivable » . Steffie, son compagnon, leur bébé et leur fidèle bouledogue français ont fini par quitter leur appartement de Château-Malo, la semaine dernière. « Depuis cet été, les pelouses, devant notre immeuble, regorgent de puces. Vous n’imaginez même pas » .
Et Steffie d’enchaîner les anecdotes à peine croyables : « L’autre jour, le temps de faire un aller-retour jusqu’à notre voiture sur le parking, et mon ami en avait plein les jambes. On en a enlevé une dizaine » . Le sol gris-sable de son appartement, impacté de points noirs, révèle chaque jour l’étendue des dégâts. Des voisins, dit-elle, vivent la même galère. L’espace-enfants, situé à deux pas de chez elle, est un vrai nid à puces, explique-t-elle encore.
Ils ont quitté l’appartement
Cible favorite de cet in- secte indésirable, leur chien en a bien entendu pris pour son grade lui aussi. « On est parti 1 mois en vacances, et il n’avait plus rien du tout. On était à peine revenu à Château-Malo, qu’on lui enlevait une cinquantaine de puces sur le corps » . Steffie a traité, retraité. Rien n’y fait, les puces reviennent. Encore et toujours. « Ça devenait insupportable. On a fini par partir s’installer chez mes parents » , ne décolère pas cette jeune mère de famille.
« Pas un été à puces »
« C’est vrai qu’on a beaucoup de clients infestés en ce moment » , explique une professionnelle de la clinique vétérinaire Brocéliande de Saint- Malo. La fin de l’été étant la saison la plus propice aux puces, car la température et l’humidité y sont élevées. Ceci étant, « on a n’a pas le sentiment d’avoir spécialement connu un été à puces » , temporise cette vétérinaire qui rappelle « que les animaux doivent être traités tous les mois, toute l’année, en prévention » . Et pour ce qui est de l’habitat, un bon spray et des fumigènes doivent normalement faire l’affaire, avancent les sites spécialisés. Visiblement, ça n’a pas suffi à Château-Malo.