La grogne ne faiblit pas
La fermeture du bureau de poste du Minihic-sur-Rance n’en finit pas d’exacerber le ras-le-bol du « collectif des usagers de la poste » représenté par Jacques Mailfret, Claude Pondemer et Jean- Claude Vidal. Après un courrier daté du 22 août paru dans le Pays Malouin et plusieurs articles dans la presse, le collectif dont la grogne ne faiblit pas s’étonne du silence des élus.
Ils ont eux- mêmes affiché sur la porte close du bureau de poste l’article 1 du code des postes et communications : « Le service universel postal concourt à la cohésion sociale et au développement équilibré du territoire. Il est assuré dans le respect des principes d’égalité et de continuité. Il garantit à tous les usagers de manière permanente et sur l’ensemble du territoire national des services postaux répondant à des normes de qualité déterminées » .
L’inquiétude de voir disparaître le service public de cette commune de 1 450 habitants est tout à fait légitime selon eux. « Un service public postal est le dernier rempart pour préserver la qualité de vie et la dignité de nos communes rurales et leurs habitants » , disait le collectif dans son courrier du 22 août. Aujourd’hui, il est nécessaire de se rendre à Dinard, à La Richardais ou encore à Pleurtuit, dont les travaux initialement prévus ont été repoussés pour le moment.
« On ne comprend pas le silence de la mairie. Le service public doit être maintenu. Il faut que le conseil agisse » , s’étonne Claude Pondemer.
« Toutes les personnes âgées n’ont pas de moyen de locomotion » , rajoute JeanClaude Vidal. « On veut une proposition concrète pour exiger qu’ils ouvrent au mois le matin » , affirment-ils tous les trois. « D’ailleurs, on ne milite pas pour l’agence postale, comme cela s’est fait à SaintEnogat à Dinard, c’est un ersatz de la poste, cela ne dure pas. C’est le meilleur moyen pour fermer complètement le service postal » , rajoute alors Claude Pondemer.
Le prochain conseil municipal doit avoir lieu d’ici la fin du mois, les élus s’exprimeront peut-être alors sur le sujet. Samedi 17 septembre, le chantier citoyen de protection de la dune de Longchamp a commencé à tracer les sentiers qui traversent la dune afin de préserver cet écosystème, souvent maladroitement abîmé par les vacanciers et les promeneurs.