Par coûter cher
Entrepris en 2008 par la précédente municipalité, la révision du plan d’occupation des sols aboutit sur un dossier bancal qui ne remplit pas les critères exigés par les services de l’État.
Le PLU ( plan local d’urbanisme) est un document important pour les communes, car il détermine l’évolution de celles-ci pour une décennie à venir, ainsi que les règles de construction applicable sur les différentes zones : urbaine, à urbaniser, d’activités, agricoles ou encore zones naturelles.
Entrepris en 2008 par l’ancienne municipalité, la révision du plan d’occupation des sols de la commune a été confiée à un cabinet rennais pour assurer l’élaboration du dossier du PLU. Dossier qui devait être arrêté définitivement en juin 2016 et, comme le stipule le courrier de mai 2016 du préfet, approuvé par la commune avant le 27 mars 2017.
Une audience au SousPréfet
Dernièrement, une réunion a été organisée avec les services de l’État « pour faire le point sur les documents constituant le dossier. Il en est ressorti qu’en l’état actuel, le dossier est léger et n’est pas présentable car il ne remplit pas les critères exigés par les services de l’État. Les services de SaintMalo agglomération nous l’ont également confirmé, et assuré, qu’en cas de présentation, il serait retoqué » fait constater le maire Dominique Louvel.
Une situation qui embarrasse le premier élu, d’un point de vue administratif d’abord et d’un point de vue financier ensuite : « Près de 40 000 € a été investi sur ce dossier. Et il va falloir en rajouter » .
Cette situation « nous a obligés à mettre fin à la mission du cabinet rennais et retrouver un nouveau bureau d’études pour reprendre le dossier. »
Un nouveau cahier des charges sera établi « afin de permettre à la municipalité de choisir l’équipe qui sera chargée de mener à bien l’élaboration de ce PLU » .
Par ailleurs, le maire a demandé audience au sous-préfet et au préfet « pour obtenir un report de délais pour le finaliser » .