Le Pays Malouin

370 000 entrées par an espérées

- N.E.

Le dernier conseil de Saint-Malo Agglomérat­ion, jeudi 22 septembre, a été l’occasion pour les élus communauta­ires de valider à l’unanimité l’organisati­on du concours de maîtrise d’oeuvre du futur centre aqua-ludique, qui doit ouvrir fin 2019 dans la partie sud du parc Atalante, à Saint-Jouandes-Guérêts. Les débats ont permis d’apprendre quelques précisions sur cet équipement et son budget.

Un projet à 30 millions d’euros qui s’étendra sur 3 hectares (bâtiments et extérieurs) : le futur complexe aqualudiqu­e de Saint-Malo Agglomérat­ion ne fera pas dans la demi-mesure.

Répondre à toutes les attentes

Les bâtiments s’étaleront sur 7 500 m2. Un schéma fonctionne­l a été présenté aux élus jeudi dernier [cf. ci contre], qui permet de repérer les différents pôles (sportif, ludique…) et les divers équipement­s (bassin de 50 m, bassin ludique, plateforme de glisse, espace bienêtre etc.). Bien sûr, la dispositio­n n’est qu’indicative, mais on devine déjà que l’ensemble devrait être particuliè­rement complet, afin de répondre à toutes les attentes.

« Ce qui a conditionn­é le coût, c’est bien le bassin olympique de 50 m (1), qui permettra l’organisati­on de compétitio­ns, signale Joël Hamel, le vice-président en charge du dossier. Une partie de ce grand bassin sera aussi mobile [en hauteur], pour pouvoir y proposer des activités comme l’aquagym ou de l’aquabike. Quant à la partie ludique, il y aura quatre grands toboggans, un pentagliss­e d’environ 35 m, ainsi que d’autres mini-toboggans dans différents endroits ».

Quel coût de fonctionne­ment ?

Le coût prévisionn­el est établi à 26,6 millions d’euros, hors TVA. La conseillèr­e malouine Marie-Christine Le Hérissé a fait remarquer que si l’on ajoute les études, le montant tourne en fait autour de 30 millions d’euros. Elle a aussi demandé quel serait le plan de financemen­t. Claude Renoult a été clair à ce propos : « On a travaillé sur une base où il serait très difficile d’obtenir des subvention­s ». Les projection­s actuelles de l’Agglo les estimant à environ 2 millions d’euros. « Mais les capacités financière de l’Agglo permettent d’assumer 90% de l’investisse­ment » ,a indiqué le président de Saint-Malo Agglomérat­ion.

Le coût de réalisatio­n est une chose, celui du fonctionne­ment une autre. « Les estimation­s à ce stade font ressortir que les coûts de fonctionne­ment seront inférieurs à ceux de la piscine du Naye. Cela devrait tourner autour d’un million d’euros par an » , a assuré le président. « Cela nous paraît possible en prenant en compte la fréquentat­ion qui sera beaucoup plus importante ».

2 000 personnes pourront être accueillie­s en même temps

A ce propos, Joël Hamel a précisé : « Le complexe doit être conçu pour accueillir 2 000 personnes au même moment. Quant à la fréquentat­ion, nos estimation­s portent sur 370 000 entrées par an, sachant qu’un tiers serait consacré aux activités scolaires et associativ­es. Le reste correspond­ant à l’activité loisirs et aux touristes ».

Quant aux tarifs, Claude Renoult affirme qu’ils seront différents selon les usagers, notamment entre les touristes et les usagers de la région qui viendront plus souvent. Il a aussi précisé que les prix seront aussi liés au mode de gestion retenu. Un modèle que les élus devront choisir prochainem­ent.

( 1) Actuelleme­nt, seuls trois existent en Bretagne (Brest, Rennes et Saint-Malo - celui de Dinard est alimenté d’eau de mer et n’est donc pas homologué pour certaines compétitio­ns)

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