Le Pays Malouin

L’IGPN valide l’interventi­on de la police

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Le 2 juin dernier, l’interventi­on de policiers malouins pour libérer l’entrée du collège Surcouf avait suscité une vive émotion chez les élèves et leurs parents. Les forces de l’ordre avaient dû se frayer un passage parmi la foule des adolescent­s et de quelques adultes pour ouvrir la grille de l’établissem­ent qui avait été cadenassée. Une bousculade s’en était suivie. Plusieurs élèves, soutenus par des parents, avaient alors parlé de violences de la part de la police. Cinq plaintes avaient été déposées auprès du parquet de Saint-Malo

Un rapport sur cette interventi­on a donc été demandé à l’Inspection générale de la police nationale ( IGPN). Les enquêteurs ont notamment entendu les personnes ayant déposé plainte (des enfants et un adulte), visionné des vidéos filmées pendant les faits, notamment par les médias, et entendu le directeur de l’établissem­ent.

L’IGPN conclut son rapport dans le sens de la police malouine et juge l’interventi­on « avec l’usage d’une force légitime, nécessaire et proportion­née à la situation. Les policiers ont progressé à travers une foule compacte, mais n’ont pas commis de violences. Il n’y a pas eu de charge ». L’IGPN précise que les policiers ont averti à voix haute qu’ils allaient intervenir pour ouvrir la grille et que certains enfants ont été positionné­s devant eux, à la demande de certains parents.

Le rapport rappelle que l’ouverture de la grille avait été réclamée par l’Inspecteur d’académie, qui avait demandé la réquisitio­n des forces de l’ordre, le directeur de l’établissem­ent ayant précisé qu’il n’était pas en mesure d’ouvrir la grille par ses propres moyens.

Les cinq plaintes pour violences déposées ont été classées sans suite par le parquet, étant donné que l’action des policiers a été jugée légitime par l’IGPN et que les certificat­s médicaux n’ont relevé aucune lésion chez les plaignants. Précisons que certains élèves avaient été transporté­s par les pompiers, notamment pour des contusions et des hématomes mais qu’ils ne faisaient pas partie des personnes ayant porté plainte.

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