Le Pays Malouin

Alain-Michel Blanc, fabuliste des temps modernes

- Rencontre avec le Malouin Alain-Michel Blanc, co-scénariste du film « La vache », sorti sur grand écran cette année, avec à l’affiche : Jamel Debouzze, Lambert Wilson et Fatsah Bouyahmed.

9 h, la piscine du Naye.

Permanence lundi 3 octobre, 10 h à 11 h, Rothéneuf-le Pont, à la maison de quartier, rue Mac-Donald-Stewart. Yves Allaire, conseiller municipal assurera cette permanence en remplaceme­nt de celle initialeme­nt prévue, samedi 1er octobre.

Lundi 3 octobre, 13 h 15, rendez-vous maison des associatio­ns, 35, rue Ernest-Renan. Avec l’Omparapied, 2 parcours au choix. Départ à 13 h 30, parking MDA, pour se rendre à Trans-laForêt, parking église, boucle de 8 km, avec Francis. Ou même heure, départ du marché à proximité, pour se rendre à Dol-de-Bretagne, parking piscine Dolibule, boucle de 11 km, dans le marais avec Jacques. Payant. Réservatio­n : 02 99 56 23 25, 06 08 70 75 02, amparstmal­o@orange.fr

Lundi 3 octobre, 17 h, maison de quartier de la Découverte. Au Bois des Ludes propose un temps de jeu animé gratuit et ouvert à tous, de 4 à 104 ans. Avec une sélection de jeux de société originaux et adaptés à tous les goûts, cette animation ludique permet de se divertir, d’échanger et de jouer en toute conviviali­té. Contact : 02 99 54 98 99, auboisdesl­udes@wanadoo.fr, www.auboisdesl­udes.com

Permanence d’élu. Randonnée pédestre. Ludothèque. Centre d’informatio­n et de recrutemen­t de la gendarmeri­e.

Permanence mercredi 5 octobre, 10 h, gendarmeri­e, boulevard des Talards. Informatio­n et rencontre avec un recruteur du centre d’informatio­n et de recrutemen­t de la gendarmeri­e. Contact : 02 99 32 52 90, cir.rennes@gendarmeri­e.interieur.gouv.fr

Permanence mercredi 5 octobre, 10 h 30 à 11 h 30, intra-muros, à la maison du Cavalier, place du Québec. Évelyne Blanc, conseillèr­e municipale.

Permanence d’élue.

Randonnée pédestre. Dimanche 2 octobre, Qui vous a inspiré ce film ? On avait envie d’écrire un conte. On voulait éviter de tomber dans tout ce qui fait que la société est anxiogène. Ce n’était pas simple de passer au travers de tous ces récifs.

Pourquoi avoir choisi cet acteur, Fatsah Bouyahmed ?

L’acteur, c’est le symbole même de la naïveté. On voulait lui faire porter des choses pour toucher tout ce qu’il y a d’enfance chez chacun. Dans ce film, c’est la rencontre de deux pays. C’est un hymne à la France par les Algériens. Où avez-vous écrit le film ? On a écrit le film à Saint-Malo. L’acteur nous a rejoints ensuite pour les dialogues, ce qui a permis de les tester immédiatem­ent.

Comment êtes-vous devenu scénariste ?

Depuis très jeune, j’ai toujours eu un don pour l’écriture. J’aimais beaucoup la photo aussi. J’ai énormément voyagé, c’est très important. Saint-Malo est une place quasi-universell­e qui appelle au voyage et à l’aventure. Cela a aussi concouru à tout ça.

Que pensez-vous de l’accueil réservé à votre film ?

C’est un grand succès. Plus de 1,6 million de spectateur­s. Il a été vendu dans 45 pays. Tout cela veut bien dire que c’est un sujet universel.

Pourquoi selon vous ? Les gens ont besoin de se sentir bien partout. Ils perdent leurs repères, ils doivent aujourd’hui se positionne­r dans l’adversité. Ce film est à contre-courant de cette mode, de ce phénomène d’hypercommu­nication. On est assommé par de multiples théories. Les gens ont besoin de générosité, de poésie. Ce besoin de gens, on le ressentait nous-même. Ce film, c’est une contrefaço­n de l’époque.

Que pensez-vous du terme fabuliste vous concernant ?

La Fontaine était un génie. Cela me réjouit de m’inscrire dans ses traces.

Quels sont vos projets pour le moment ?

Je prépare un film, qui sera produit par Jamel Debouzze sur le football féminin. Les hommes d’une équipe seront suspendus pour des violences à l’encontre de l’arbitre. Les femmes prendront alors leurs places sur le terrain et les hommes celles des femmes à la maison. La condition masculine se retrouve à vivre la condition féminine.

Je prépare également un film autobiogra­phique : « le fils du docteur ». Mon père était médecin. Ce sera une fable. Ce fils de médecin sera plongé dans l’univers de la terre, de la nature. Cela se passe en 1955. Il travailler­a dur avec les agriculteu­rs et sera bouleversé par les rencontres qu’il fera. Ce sera un roman initiatiqu­e.

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