Tout est parti d’une altercation avec un jeune
Le 23 janvier 2014 restera comme une date noire pour Cédric et Karine Cousin. Ce jour-là, plusieurs personnes du service départemental de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), accompagnés de quelques gendarmes, débarquent sans prévenir dans leur maison, la Big’Eden, à Lourmais. Le lieu où ils vivent avec leurs quatre enfants mais aussi une dizaine d’adolescents, rugueux et marqués par une vie qui ne les a pas épargnés, que le couple a pris sous son aile via une structure associative, financée par le Département.
Interpellé sur les pistes de ski
Ce jour-là, Karine Cousin et leurs trois éducateurs salariés sont sur les lieux. Ils vivent le déchirement de voir les adolescents transférés immédiatement vers d’autres endroits d’accueil : le préfet a ordonné la fermeture immédiate du lieu de vie pour trois mois.
Son mari est, lui, en séjour de rupture dans les Vosges, avec trois adolescents. Ce qu’il subit au même moment est tout aussi brutal : « Des gendarmes sont venus m’interpeller sur les pistes de ski ».
Cet épilogue est survenu à la suite de la plainte d’un adolescent ayant fréquenté le lieu l’année précédente. Manifestement violent et manipulateur, il avait été confié aux époux Cousin par l’ASE, qui ne trouvait alors personne pour le prendre en charge. Le 5 décembre 2013, une vive altercation a éclaté entre l’adolescent et Cédric Cousin. Le jeune homme a ensuite déclaré avoir été victime de violences, qu’a toujours niées Cédric Cousin.
Mais l’ASE a cru la version du jeune homme et fait un signale-