L’heure de la reprise a sonné

L’Association Tennistique de Plerguer (ATP) compte deux équipes seniors masculines qui, le dimanche 16 octobre, vont débuter un nouveau championnat, en D 3 et en D 4.

« L’objectif est la montée en D 2 de notre équipe première » , fait remarquer Serge Ringard, le président du club, faisant lui-même partie de cette formation avec six autres joueurs qui, en ce moment, s’entraînent sérieusement dans la perspective de ce nouveau championnat auquel, bien sûr, se préparent aussi les autres compétiteurs plerguérois.

Lesquels, en tout cas, sont une quinzaine à se répartir dans les deux équipes masculines de l’ATP qui « souhaite aussi créer des équipes féminines, ce qui est difficile pour le moment, faute de joueuses en nombre suffisant pour les mettre sur pied » .

Pourtant, elles sont tout de même quelques-unes à pratiquer le tennis de loisir au sein de cette association qui, en tout, compte 70 adhérents dont une bonne moitié de jeunes bénéficiant d’une école de tennis encadrée par deux professeurs.

Elle fonctionne le mercredi, de 13 h 30 à 16 h, et le samedi, de 9 h à 15 h, avec succès auprès des jeunes élèves ne demandant d’ailleurs qu’à faire des émules. Avis aux amateurs ! Tous sont les bienvenus au club plerguérois qui a un autre avantage : « Nous avons un court en terre battue abrité dans une salle » , souligne André Muessuer, fondateur de l’ATP voici quelques années.

Il en fait toujours partie même si c’est sous les couleurs du club de Plouër-sur-Rance qu’il pratique la compétition dans la catégorie des plus de 70 ans. « Il n’y a pas de joueur de mon âge à Plerguer » , indique-t-il pour justifier cette infidélité qui n’en est pas une. D’autant qu’il s’entraîne souvent à Plerguer, sur cette fameuse terre battue. « C’est la moins chère de France » , aime-il rappeler en évoquant « le prix très raisonnable de l’adhésion à l’ATP par rapport à celui d’autres clubs ayant des courts en terre battue, surface idéale pour jouer au tennis » . C’est vrai qu’André Muesser a eu souvent l’occasion de la fouler durant sa longue carrière de tennisman amateur, mais non moins très performant, l’ayant conduit à disputer de nombreux tournois internationaux, à l’image de celui de Genève auquel ce sportif émérite a participé cette année encore avec succès même s’il a perdu en finale contre un autre joueur français. De quoi consoler un peu André Muesser qui peut y arriver aussi en faisant l’inventaire de son impressionnante collection de victoires et de titres dont celui, dans sa catégorie d’âge, de champion de Bretagne 2016.

« Le dressage est la base de l’équitation » , fait remarquer Benoît Pasdelpoup, codirecteur de l’Etrier de Plerguer qu’il a rejoint l’an dernier. Depuis, il en tient les rênes avec Benoît et Christine Peteul, deux spécialistes du dressage, au point que leur centre équestre est réputé dans cette discipline. Tant et si bien que de nombreux concours y sont consacrés, à l’image des derniers en date qui, les dimanches 2 et 9 octobre, ont rassemblé à chaque fois une soixantaine de participants dont quelques cavaliers locaux ayant fait honneur à leur club même si tous ne sont montés sur le podium.

Ils ont, en tout cas, contribué à une belle animation à l’Etrier de Plerguer qui, à longueur d’année, en connaît d’autres grâce aux cours d’équitation que suivent ici 150 élèves dont beaucoup d’enfants.

Bien sûr, ils peuvent aussi pratiquer le saut d’obstacle, surtout depuis l’arrivée de Benoît Pasdelpoup qui développe cette discipline à l’Etrier de Plerguer où, décidément, l’apprentissage est complet en matière d’équitation.

« C’est la moins chère de France »