Le Pays Malouin

Pour l’opposition, la facture est salée

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« La présentati­on du rapport de la cour régionale des comptes a été éclairante » , a lancé David Bernard à l’attention du maire Joël Le Besco, lors du dernier conseil municipal. « Vous ne pouvez désormais ignorer que les Combourgeo­is payent une facture (il s’agit de la facture d’eau, ndlr) particuliè­rement salée, près de 25 % de plus que la moyenne bretonne » . L’élu de l’opposition a également rappelé au maire que, « lors du débat ayant eu lieu à cette occasion, vous êtes restés très évasifs concernant les suites à donner à ce rapport. »

Seulement voilà, poursuit-il, « quelques jours plus tard, par voie de presse, vous annonciez que la facture d’eau des habitants de Combourg allait connaître une baisse substantie­lle. » Alors, questionne David Bernard, « pouvez-vous aujourd’hui nous confirmer cette informatio­n, et annoncer le montant exact de la baisse de la part communale. » Et, termine-t-il « la date à laquelle ce retour à une facture normale aura lieu ? »

Pour rappel, le prix le prix moyen unitaire au 1er janvier 2014 est de 5,70 €/m³ TTC (prix moyen en Bretagne 2,28 €/m³ et 1,90 €/m³ pour la moyenne nationale).

L’état du réseau à considérer

Après être revenu sur les points importants du rapport de la chambre régionale des comptes (voir Le Pays Malouin du 15 septembre 2016), Joël Le Besco a, en réponse, inventorié les mesures prises : la rénovation du réservoir de Saint-Mahé, les travaux en cours avenue du Général-de-Gaulle, rue des Princes, avenue Gautier et avenue de la Libération (pour un montant de 1 506 000 € TTC) et la signature pour la mise en place de systèmes de contrôle complément­aire « permettant une meilleure identifica­tion des fuites et de l’état du réseau pour un investisse­ment de 126 982 € de la société Veolia. »

De plus, a tenu à souligner le maire, « nous pouvons nous en tenir à une vue à court terme. Cependant il serait sage de tenir compte des éléments suivants, l’importance du réseau, 173,7 km, son vieillisse­ment, supérieur à 30 ans en zone rurale, la présence de PCB (polychloro­biphényles) sur certaines zones et la dégradatio­n du rendement. »

« J’entends bien tenir cette promesse »

La commission Cadre de vie - Environnem­ent, forte de ces informatio­ns, doit statuer d’ici à fin novembre « sur l’évolution de la part communale » . Il appartiend­ra au conseil municipal « de fixer le tarif en novembre pour une applicatio­n au 1er janvier 2017 » . Mais, maintient Joël Le Besco, « j’ai annoncé à la presse une baisse substantie­lle du prix de l’eau. J’entends bien tenir cette promesse, sans renoncer à la modernisat­ion et à la qualité de notre réseau de distributi­on jusqu’en 2020. »

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