Marcelin Daniel interpelle Gilles Lurton
Marcelin Daniel, président de ACEQV, interpelle Gilles Lurton, à propos du courrier adressé par le député aux habitants de la circonscription.
« La pauvreté s’intensifie en France. Selon le Secours Catholique, de plus en plus de familles n’arrivent plus à s’en sortir. Nous remarquons l’escalade vertigineuse des inégalités. Pendant ce temps vous nous dévoilez, dans une très luxueuse brochure (journal n°3), distribuée à des milliers de Malouins vos réalisations, certes intéressantes mais à notre avis peu convaincantes.
Vous avouez être «notre Député» mais vous ne traitez que les affaires qui se portent bien sans vous pencher sur celles qui nous préoccupent, à savoir le respect de l’environnement.
Responsable d’une associations indépendante, tous nos courriers vous ont laissé indifférent (jamais de réponse). Vous devez être surchargé de travail et pourtant vous avez une belle équipe à votre service. A l’inverse, votre maître René Couanau partageait nos inquiétudes. Lanceur d’alerte, vous devriez être attentif à nos revendications. Il vous faut entendre les cris de désespoir face à l’injustice ou alors le populisme l’emportera.
Vous dites que « vous avez à coeur de maintenir les contacts quotidiens sur le terrain ». Que faites-vous vis à vis des pesticides, des OGM, du saccage de la baie de Lannion par la TIMAC, de la sauvegarde de nos rivières, des élevages industriels, des algues vertes, des compteurs LINKY, des projet inutiles, etc.
Nous vous avons interpellé sur ces différents problèmes qui ne semblent par vous préoccuper. Les associations montent au créneau : 70% des Français leur font confiance contre 10% aux politiques.
Il nous faut une révolution totale dans la gouvernance de notre pays. On s’est laissé enfumer. Finis les courbettes et les honneurs. Nous remarquons un net recul de la classe politique, qui de droite à gauche, n’a pas pris la mesure des enjeux écologiques. La COP 21 est restée à la solde des lobbies.
Insupportable pour nous, militants de base. Il semblerait que vous faites un bon travail mais ne soyez pas un instrument de malheur. Vous devez être à l’écoute de tous vos concitoyens. Ce n’est pas le cas ! Il en va de la santé publique et du respect de la vie privée. Laissez de votre passage un véritable souvenir. Il est de votre devoir de vous intéresser à plus d’humanité ».