Morgan Audic sort son premier roman
Morgan Audic vient de publier son premier roman, « Trop de mort au pays des merveilles », aux Editions du Rouergue.
Né à Saint Malo, en 1980, il a passé toute son enfance à Cancale. « Du côté de ma mère, ma famille est cancalaise depuis des générations. Même si j’habite à Rennes, c’est Cancale ma ville de coeur et j’y retourne très régulièrement ».
Depuis une décennie, il vit dans la capitale bretonne, où il enseigne l’histoire et la géographie, en lycée. Pour le titre de son ouvrage, il voulait que les mots « pays des merveilles » y apparaissent . « Celui-ci est bâti sur des références à l’oeuvre de Lewis Carroll. Par exemple, chaque personnage impliqué dans la disparition de la femme du héros, Alice, représente, de manière plus ou moins cachée, un autre, issu de ce monde fantastique (Lapin blanc, Reine de coeur, Chapelier fou…). Ce titre a surgi au cours d’une séance de brainstorming avec ma mère. En fait, c’est elle qui l’a trouvé… ! ».
La trame, c’est l’histoire de Christian Andersen, un avocat au barreau de Paris, dont la femme, Alice, a disparu, depuis trois ans, sans laisser de traces. Depuis lors, les gens qui l’entourent se posent la même question : Andersen a-t-il tué sa femme ? Rendu amnésique par un grave accident, peu après la disparition d’Alice, celui- ci cherche en vain à retrouver la mémoire…
Par ailleurs, Morgan Audic est sélectionné pour plusieurs distinctions : le Grand prix de la littérature policière, le prix du Goeland masqué, le prix «Révélation», de la société des Gens de lettres, et le prix des Mots de l’Ouest.
A Cancale, on peut trouver « Trop de mort au pays des merveilles », chez Marc Kervoërn, à la Maison de la presse, 40, rue du Port (tél. 02 99 89 62 04). Le livre est aussi diffusé et disponible en Belgique et Suisse. Egalement dans tout l’hexagone, dans les librairies et les magasins spécialisés, comme la FNAC ou Cultura. Lundi 5 décembre, devant le monument aux morts des Crolles, les Cancalais ont participéà la Journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie. « Cette date devenue officielle correspond à l’inauguration du monument national érigé en 2003 quai Branly à Paris à la mémoire de tous les soldats morts en Algérie de 1952 à 1962 », a souligné le premier adjoint, Marcel Le Moal.