Submersion : une nouvelle action juridique
Une vingtaine de bénévoles et de membres du Centre communal d’action sociale vont assurer la distribution des traditionnels colis de Noël au domicile des personnes âgées de Saint-Méloir, à partir de 80 ans, qui n’ont pas pu participer au repas des ainés, le 19 novembre dernier. 150 colis, dont une quarantaine, sont ainsi distribués dans les différents EHPAD et maisons de retraite des alentours.
Pour le Plan de prévention des risques de submersion marine, Saint-Benoit-desOndes est la plus touchée des communes du Marais de Dol.
Le Collectif de défense pour la sauvegarde des intérêts économiques, sociaux et environnementaux de Saint-Benoit, créé le 24 septembre 2015, fort de ses 331 signatures, s’est transformé, le 18 mars dernier, en Association loi 1901. Son but : se mettre en ordre de marche face aux décisions administratives attendues.
Cette association de défense bénédictine ne désarme pas. Le 27 octobre dernier, elle a formulé un recours gracieux auprès du préfet d’Ille-et-Vilaine. Le 24 novembre, celui-ci a signifié ne pas réserver une suite favorable. En conséquence, le PPRSM s’applique.
Dans le même temps, l’ADB a pris contact avec les 22 communes concernées par ce plan et avec les élus. Seuls, le député Gilles Lurton, et le président du Conseil départemental Jean-Luc Chenut ont fait part de leur appui.
Aux dires des élus, il faudra 4 à 5 ans pour obtenir des fonds pour le PPRSM et le budget global pourrait avoisiner 14 millions d’euros.
Par ailleurs, le Plan de prévention oblige les habitants concernés à effectuer leurs travaux dans les 5 ans à venir alors que les travaux sur la digue de la Duchesse Anne permettraient de revoir les exigences officielles, à condition d’ attendre une décennie…
« N’y a t’il pas là incohérence, au titre du grand principe de précaution ? » , se demande Yves Coudray, secrétaire de l’ADB. Avant la fin de l’année, un recours auprès du Tribunal administratif de Rennes va donc être déposé. « Il va de soi que notre association défend les intérêts de Saint-Benoîtdes-Ondes, village le plus impacté, mais les éléments juridiques développés dans le dossier profiteront à l’ensemble des habitants du Marais de Dol… ».
La prochaine réunion publique est d’ores et déjà prévue le 17 mars prochain.