Le pouvoir de l’image, avec Charles Montecot
Plein feu sur l’image, et sur son pouvoir, ce vendredi, avec l’Encre Malouine. Charles Montecot, photographe, sera l’invité du jour.
Une image peut changer la face du monde… C’est un langage à part entière. Comme les mots, comme la musique, comme le silence. Qu’elle soit fresque, peinture, photo, gravée, dessinée, peinte ou numérique, où qu’elle se trouve, sur la paroi d’une grotte, les murs d’un musée, du métro ou de nos villes, quel que soit son créateur, quelle que soit sa cible, elle s’engage à dire le sens. C’est de ce pouvoir absolu de l’image dont Charles Montecot, photographe, auteur de livres-albums sur les paysages qui nous entourent, viendra parler ce vendredi, à 18h, à la Grande Passerelle, invité par l’Encre Malouine.
D’où viennent les premières images ?
Rappelons-nous : après les fresques sur le mur des grottes, il y eut la représentation picturale du monde et des hommes. Au XIXème siècle, l’art de la photographie - déjà initié sous l’Antiquité par Aristote ! - fit ses premiers pas. Au début il y eut les créateurs, Nicéphore Niepce et Louis Daguerre… En 1858, Félix Tournachon, plus connu sous le nom de Nadar, réalisa la première photo aérienne de Paris depuis un aérostat !
Et voilà, le métier de photographe était né, et en 1903, les frères Lumière, au nom prédestiné, inventèrent l’autochrone, qui n’est autre que l’ébauche de la photographie couleur ! De là, les progrès sont fulgurants, jusqu’à la photo numérique et l’infographie de synthèse. On se souvient de certaines photos qui firent le tour du monde, et pour n’en prendre qu’une, celle de ces ouvriers déjeunant en plein ciel sur les échafaudages du pont de Brooklyn. Eh oui, des clichés emblématiques qui disent tout le pouvoir de l’image, dont l’esthétique s’engage au service des idées. Rendez-vous ce vendredi pour en savoir plus sur ce nouveau langage de la modernité avec Charles Montecot.