« La commune doit continuer à vivre ! »
La Résidence de l’Abbaye avait convié son personnel et son conseil d’administration à participer, vendredi dernier, à une cérémonie des voeux. L’occasion pour le directeur de cette résidence, Jean-René Béasse, d’évoquer les deux entités qu’elle abrite : une maison de retraite de 135 lits destinée à accueillir des personnes âgées dépendantes, ainsi qu’un foyer de vie de 60 lits destiné à accueillir des personnes de moins de 60 ans en situation de handicap psychologique.
Tous sont encadrés par un nombreux personnel qui se charge du ménage, de la cuisine, de la maintenance du matériel ou encore d’encadrer les animations récréatives qui sont proposées tous les jours à la résidence.
À ce titre, les nouveaux retraités ont été mis à l’honneur lors de cette cérémonie des voeux. D’autant que tous ont contribué par leur travail à y mettre une vive animation. De quoi réconforter des pensionnaires qui, il faut bien le dire, séjournent ici faute de ne plus pouvoir vivre à domicile en raison de leur état de santé.
Le maire Jean-Luc Bourgeaux et son équipe municipale ont fait part de leurs voeux samedi dernier, à la salle du temps libre.
« Avec 4 naissances et 17 décès, la démographie cherrulaise a été négative l’an dernier », indique le maire Jean-Luc Bourgeaux, navré de ce constat mais qui ne désespère pas de donner une nouvelle vitalité à la commune.
« Deux maisons seulement construites en 2016 »
Pour cela, il tente d’alléger le Plan de prévention des risques de submersion marine (PPRSM) qui fait peser sur la commune des restrictions en matière d’urbanisme. Et pour cause : sans logement disponible, impossible pour les jeunes ménages de s’installer dans la commune.
« Deux maisons seulement y ont été construites en 2016 », a fait remarquer le maire qui, maintenant, attend beaucoup du Plan d’actions de prévention des inondations (PAPI) en passe d’être piloté par la préfecture, Saint-Malo Agglo, la municipalité et le Département. Son but : « Lister les travaux à entreprendre pour réduire les dangers d’une éventuelle submersion maritime du territoire ». À terme, le développement urbain pourrait alors reprendre dans une certaine mesure.
La municipalité continue malgré tout à travailler sur des projets de développements. Par exemple, avec l’achat de l’ancienne école privée en vue d’y installer le centre de loisirs. De même, va se poursuivre cette année la réfection du restaurant de l’école publique qui compte encore une soixantaine d’élèves.
« Si le parking ferme, je ne serai plus maire »
Enfin, Jean-Luc Bourgeaux a évoqué le parking de la cale du bourg, attaqué par une association écologiste ayant réussi à le rendre illégal par le tribunal administratif en raison de sa situation sur le domaine public maritime. Pourtant, les élus locaux avaient le soutien de la préfecture, qui va conduire avec eux une nouvelle étude. A terme, celle-ci devrait permettre à ce parking d’être ouvert en période touristique. « S’il ferme définitivement, je ne serai plus maire », a promis JeanLuc Bourgeaux.