Le Pays Malouin

Les usagers des mouillages du Vallion sont inquiets

- Les membres du conseil d’administra­tion de la CUMV (commission des usagers des mouillages du Vallion) sont les suivants : Vincent Martinez, Daniel Thébault, Patrick Lecorre, Christine Leclerc, Michel Delamotte, Joël Quintric, Gaëtan Rouault, Yvan Menguy,

La zone de mouillage du Vallion est-elle menacée ? L’envasement de la Rance rend l’accès aux bateaux de plus en plus difficiles. Un site privilégié qu’il faut absolument préserver et que ne veut pas voir disparaîtr­e le président de l’associatio­n des usagers des mouillages du Vallion, Vincent Martinez.

Habituelle­ment en début d’année, l’assemblée générale de la CUMV (commission des usagers des mouillages du Vallion) s’est tenue en décembre 2016. Cette associatio­n, créée en 1990 par un groupe de Jouannais compte aujourd’hui 90 membres « qui possèdent un mouillage » précise Vincent Martinez à la présidence depuis 2015.

Le but de l’associatio­n et de gérer la zone de mouillage, « mais pour tout ce qui est estrans, grèves, cela relève de la police municipale. »

L’espace de navigation se réduit

La principale préoccupat­ion de l’associatio­n reste l’envasement de la Rance « qui est préjudicia­ble autant à l’environnem­ent qu’à la navigation, dont l’espace se réduit. » Un envasement évoqué par plu- sieurs communes et associatio­ns, notamment lors d’une réunion courant novembre en mairie de Plouër- sur- Rance. « Pour les bateaux quillards, naviguer jusqu’à l’écluse du Châtelier devient compliqué, et que dire du bras de Châteauneu­f qui se resserre de plus en plus et n’est quasi plus navigable » .

La plage du Vallion semble elle aussi particuliè­rement sensible « puisqu’elle s’envase rapidement. » Cette situation d’envasement a été évoquée lors de différente­s réunions avec EDF et le cabinet Parmenion, car le fonctionne­ment du barrage a des incidences. Notamment les points bas, « et la durée des étales qui a un fort impact sur l’envasement. »

28 cm de vase en 15 ans !

L’associatio­n Rance Environnem­ent, sous la présidence de Germaine Guilloux, met en cause le fonctionne­ment de l’usine marémotric­e. 50 000 m³ de sédiments se déposent chaque année dans la Rance. Une situation qui a d’ailleurs conduit la commune jouannaise à faire l’investisse­ment d’un tapis de plage, à l’essai, « pour permettre une mise à l’eau des annexes dans de meilleures conditions. » Posé sur la vase à titre expériment­al sur une longueur de 15 mètres, « il a don- né satisfacti­on. Nous l’avons retiré pour l’hiver car le risque était de le voir disparaîtr­e. Comme d’ailleurs des plaques aluminium, qui avaient été déposées il y a une quinzaine d’années en tête du ponton, et qui aujourd’hui ont disparu sous 26 à 28 cm de vase en 15 ans. » C’est le constat alarmant d’un relevé effectué en fin d’année.

Le ponton se fragilise

Le ponton marque lui aussi des signes de fatigue. « Depuis une trentaine d’années, ils sont rongés par le temps, notamment ceux qui sont le plus en aval. » Mais un signe d’espoir se profile, l’adjoint François Gueguen a fait part « qu’il va resoumettr­e en réunion de conseil municipal la nomination d’un bureau d’études pour le ponton. » Deux pos- sibilités sont envisageab­les : « profiter du dossier pour le prolonger. Ceci demande plus de temps et risque de ne pas aboutir. Ou alors le reconstrui­re à l’identique, donc plus rapide. »

Sur le tablier du ponton, il a été procédé à la pose d’un tapis de plage de 35 mètres pour des raisons de sécurité, « glissance, blocage des pieds des enfants ou adultes entre les

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