Elodie Corvaisier prend les rênes de Familles Rurales
En ce début d’année, l’association Familles Rurales de Dingé accueille une nouvelle présidente. Elodie Corvaisier prend la suite de Jean-Christophe Hannecart, président depuis une douzaine d’années.
« C’est grâce à l’existence du centre de loisirs de Familles rurales que je me suis installé à Dingé. J’ai aimé cette commune dynamique. La présidence de cette grosse association a été une aventure humaine incroyable avec des projets intéressants. On est passé aussi par quelques difficultés car c’est une véritable petite entreprise. J’ai proposé à Elodie Corvaisier de rentrer dans l’association. Aujourd’hui, elle me succède comme présidente » , explique Jean-Christophe Hannecart.
« Tu es un passeur car nous sommes riches de tes valeurs de sagesse et d’humilité avec lesquelles tu as présidé l’association. Je suis moi aussi arrivée à l’association il y a plus de 10 ans en mettant mes enfants au centre de loisirs. Je suis bénévole depuis toutes ces années et j’espère poursuivre le projet associatif sur le territoire » , tiens à souligner Élodie Corvaisier, qui souhaite poursuivre les actions menées par l’association et faire vivre cet espace de vie sociale (EVS) qui est une structure associative de proximité qui touche tous les publics, les familles, les enfants et les moins jeunes.
Animation de l’Espace de vie sociale
L’association Familles Rurales de Dingé relève le défi depuis quelques années de proposer aux habitants du territoire des actions, des projets pour tous et anime l’Espace de vie sociale, une structure associative de proximité.
« Le but de l’association est de toucher toutes les populations présentes sur le territoire. Cela se traduit par plusieurs axes d’activités : la parentalité (le Club Parents et les conférences), les activités pour tous (danse et hip-hop, atelier déco création, atelier création couture). Nous avons également les partenariats avec la Communauté de com- mune pour animer l’espacejeux Les Takinoux et la Maison de services et la fédération familles rurales pour le point « information et défense du consommateur », indique Élodie Corvaisier.
À noter que depuis septembre 2017 l’association se recentre uniquement sur l’espace de vie sociale. La responsabilité du centre de loisirs a été totalement transférée à la fédération Familles Rurales.
Une réunion vendredi
Élodie Corvaisier invite les habitants à participer à « la commission » qui se réunira le vendredi 27 janvier de 20 h à 21 h 30 à la Maison de l’Enfance et des Familles à Dingé. « La commission est un espace de discussion pour tous, pour venir proposer vos idées, vos envies… Elle est ouverte à toute personne qui souhaite participer à l’animation de la vie locale et faire vivre le projet de l’association. Une activité, un projet peuvent être initiés et organisés. Les nouveaux projets suivent le flux de vos envies, elles peuvent être ponctuelles, régulières ou même s’arrêter » , précise la nouvelle présidente.
Pour créer ces quatre logements à loyer modéré, le CCAS de Dingé a signé dernièrement un bail emphytéotique d’une durée de 50 ans avec la société Néotoa, bailleur immobilier en Ille- et- Vilaine, qui s’engage à rénover l’ensemble qui est actuellement en très mauvais état. Le désamiantage a commencé. Les travaux devraient durer 1 an.
Dynamisation et attractivité du bourg
Le programme proposera trois T3 et un T4 ; 15 personnes pourront y habiter. Une bonne nouvelle pour la municipalité qui craint, comme toute commune, la désertification de son centre. « Ce quartier va revivre » , souligne Rémy Bourges, le maire. « Cette opération me tenait à coeur. Je ne voulais pas laisser une friche s’installer. Je ne veux pas non plus voir le bourg se vider. Ces nouveaux logements contribueront à dynamiser le bourg et les commerces » , poursuit le maire. « On est vraiment content de pouvoir contribuer à un tel projet. On comprend toute l’importance de travailler sur le tissu historique. On croit en votre opération » , précise Bruno Caccia, directeur de Néotoa.
Avec 34 logements sociaux, la commune n’est pas encore aux 20 % imposés par le Plan local de l’habitat. Afin d’y remédier, Néotoa proposera aussi des logements sociaux neufs à disposition dans le futur lotissent du Bois-Perthuis.
Un montage financier complexe
Le montage financier est complexe. La réhabilitation, qui vient de commencer, coûtera 450 000 €. Le CCAS en est le propriétaire et a acheté le bâtiment pour 80 000 €. Le loyer symbolique est fixé à un euro par an. Néotoa s’engage à réhabiliter les bâtiments et percevra les loyers correspondants. À l’issue des cinquante années, les bâtiments en bon état reviendront au CCAS. C’est Néotoa qui percevra les loyers. « Je suis très content, les bailleurs ne faisant pas souvent de réhabilitation de bâtiment » , explique le premier élu. Le projet est aidé par plusieurs partenaires. « Il y a tout un réseau qui nous a soutenus » , précise le maire. Ainsi l’État subventionne le programme à hauteur de 5 845 €, le Conseil départemental de 32 000 € et la Communauté de communes pour 20 000 €.