Le bulot fait bonne impression
La Fédération Francophone de Cancérologie Digestive (FFCD) a récompensé le Centre Hospitalier de Saint Malo pour ses résultats en recherche clinique hospitalière.
Le 27 janvier dernier à Paris, à l’occasion de la 28e journée scientifique de cancérologie digestive de la FFCD, le Centre Hospitalier de Saint Malo représenté par le Docteur Romain Desgrippes, oncologue digestif, a été distingué pour son activité croissante en recherche clinique dans le domaine de la cancérologie digestive. Le Centre Hospitalier de Saint Malo fait désormais partie des trois Centres Hospitaliers français actifs dans ce domaine.
Cette distinction vient récompenser l’ensemble de l’équipe malouine : les médecins oncologues, l’équipe d’oncogériatrie ainsi que les membres très dynamiques de l’Unité de Recherche Clinique.
Actuellement, 8 essais cliniques en oncologie digestive sont ouverts sur le centre hospitalier de Saint Malo. Ces essais cliniques s’intéressent notamment à des pathologies fréquentes et parfois graves que sont les cancers gastriques, pancréatiques et colorectaux. Un autre axe très important est celui de la recherche clinique en oncogériatrie, science s’intéressant à la prise en charge du cancer du sujet âgé.
Le bilan portuaire de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Malo est mitigé : baisse du trafic passager mais un équilibre maintenu avec la pêche.
Parmi les premiers en France en termes de trafic passager, le port de Saint-Malo a permis à plus d’un million de personnes de transiter, essentiellement vers la Grande-Bretagne et les îles Anglo-Normandes, en 2016. Sur ces deux destinations néanmoins, le trafic recule de 5 %. Le trafic côtier et le transport sur les paquebots de croisières enregistrent, quant à eux, une hausse de 50 % par rapport à 2015.
La décision du Royaume-Uni de sortir de l’Union européenne en juin 2016 et la météo seraient les premières causes de la diminution des touristes. Jean-François Gobichon, président de la commission portuaire, avance toutefois que c’est en 2017 qu’ « on va plutôt voir les effets du Brexit ».
Parallèlement, le trafic de cargos est en baisse de 20 % (980 822 tonnes en 2016). La CCI voit dans ces chiffres des retombées de la crise nationale voire internationale touchant le trafic portuaire en général et agissant, de fait, sur le port de Saint-Malo.
Quant à elle, la pêche à SaintMalo se stabilise grâce à la criée qui maintient l’activité avant tout par les pêcheurs côtiers. Sur les 1 100 tonnes de pêche traitée par an, la part des coquillages est de 67 % (coquille saint-jacques entre autres). Au nombre des plus petits pourcentages, on retrouve la seiche (5 %) et les poissons nobles (3 %). À noter que le bulot (18 % des 1 100 tonnes) fait bonne impression cette année, notamment avec la commercialisation de 200 tonnes par un client hollandais. Le port de Saint-Malo est le troisième port producteur de bulots en France.
« Se projeter sur d’autres trafics »
« On ne peut pas rester un port d’agriculture, il faut nous projeter sur d’autres types de trafics » , insiste Philippe Serrand, directeur de la la chambre de commerce et d’industrie. Par ailleurs, on ne peut délocaliser le port de SaintMalo : « C’est une croissance avec un territoire local qui lui est propre », continue le directeur. La CCI aimerait intégrer le port de Saint- Malo à différentes possibilités de développement économique. Au niveau régional, par exemple.