Flashé 155 fois, 3 000 euros d’amendes
Le tribunal de police de Saint-Malo a rendu son jugement lundi dernier, dans l’affaire du pilote de scooter flashé à 155 reprises en un an.
Ce cuisinier malouin, âgé de 42 ans, a été condamné à une amende de 3 068 euros.
Soit, dans le détail, 154 amendes à 20 euros (au lieu de 45 euros pour un excès de vitesse en deçà des 20 km/h) et à une amende de 68 euros pour une seule infraction enregistrée audelà de 30 km/h.
Le ministère public avait réclamé 7 000 euros d’amendes à son encontre, lors de sa comparution le 16 janvier dernier, devant le tribunal de police.
Flashé devant avec une plaque à l’arrière
Pour mémoire, ce cuisinier avait fait tourner en bourrique les fonctionnaires du Centre automatisé de constatation des infractions routières (Cacir) de Rennes. Pendant un an, l’image de son scooter de 125 cm3 s’était très souvent affichée sur leurs écrans.
À 155 reprises, entre juin 2015 et juin 2016, il s’était fait flasher par les deux radars fixes du barrage de la Rance à Saint-Malo et de la Ville-au-Monnier à Pleurtuit pour ne pas avoir respecté la limite autorisée de 70 km/h.
Toujours flashé aux mêmes heures, souvent très tard le soir, il empruntait la même route « quatre fois par jour » pour rallier son domicile de Saint-Malo au restaurant qui l’emploie sur la rive gauche. « Il s’est toujours fait avoir par des appareils le flashant par l’avant. Et comme sa plaque est située à l’arrière de son scooter… » Il avait pu continuer à rouler ainsi en toute impunité.
Jusqu’au jour où, sur les photos des flashs, les gendarmes avaient noté le numéro de téléphone d’un loueur de scooters, chez qui ils glaneront de précieux renseignements qui permettront d’identifier et de convoquer à la gendarmerie le multiple contrevenant.