Le festival Classique au large continue à ouvrir sur le monde
La 9e édition du festival Classique au large s’est déroulée du 28 avril au 1er mai au Palais du Grand Large. Des mélodies aux accents universels ont résonné pour le plaisir des mélomanes avertis et des amateurs avides de découverte artistique.
C’est un événement culturel désormais bien ancré dans le pays de Saint-Malo. La 9e édition du festival Classique au large proposé un vaste choix musical à un large public.
Au programme, les enfants des choeurs du Conservatoire de Saint-Malo, accompagnés par des élèves instrumentistes, ont présenté un spectacle de poésie destiné aux enfants. Une manière de sensibiliser à la musique et à la poésie le public scolaire destinataire de cette proposition.
Puis, des musiques françaises interprétées par l’orchestre symphonique de Saint-Malo, dirigé par Laurent Ronzon et Marc Florian. Le lendemain, Didier Momo dirigeait Eole Harmonia. Ensuite, Fabrice di Falco, contre-ténor et le contrebassiste Julien Leleu associés au Quatuor Sine Qua Non ont rendu hommage aux Castrats.
Le Quatuor Zaïde a mis à l’honneur les compositeurs Joseph Haydn et Robert Schumann. La journée du samedi s’est achevée avec l’Orchestre Philharmonique de Daejon dirigé par Myoung-uh-Ryu. Avec le flûtiste Yubeen Kim.
Le dimanche matin, l’Orchestre Symphonique des élèves du Conservatoire de Saint-Malo, sous la direction de Jean-Louis Touche, a joué un programme éclectique.
Le pianiste Cédric Tiberghien a interprété « Sonates et Interludes pour piano préparé » de John Cage. Une performance illustrée par Benjamin Deroche, photographe, vidéaste et plasticien.
« Evolutiv Brass », quatuor (tuba, euphonium, trombone et trompette), a notamment magnifié les oeuvres de Claude Debussy (« la soirée dans Grenade » et « Sarabande »).
La journée s’est terminée en beauté avec l’Orchestre Symphonique de Bretagne. Sous la direction du fougueux Rudolph Piehlmayer. Et la superbe interprétation, par Cédric Tiberghien, du Concerto pour piano et orchestre n° 1 en sol mineur op. 25 de Félix Mendelssohn.
Les musiques de film jouées par l’Harmonie Junior du Conservatoire de Saint-Malo, dirigée par Jean-Guy Jolly, ont ravi le public le lundi matin.
Carte blanche à l’Ensemble Matheus
L’Ensemble Matheus, dirigé par le génial et dynamique JeanChristophe Spinosi, a présenté sa carte blanche en trois concerts.
« Haendel à Rio » a constitué la première partie. Le public a été séduit par le charme de la voix de la mezzo-soprano Rany Boechat. L’esprit de cette proposition ? « Revenir au coeur de la musique, aller au-delà de la lettre. Etablir un pont universel entre les cultures et les continents », explique JeanChristophe Spinosi.
La deuxième carte blanche a mis en lumière le talent des deux sopranos Emilie Rose Bry et Zoe Nicolaidou.
L’étonnant programme « Monteverdi 2.0 » a promené les auditeurs dans des oeuvres traditionnelles et populaires. Avec « la permission d’applaudir pendant les morceaux ».
Le festival s’est terminé avec « Barock’n’roll ». Véritable feu d’artifice musical. Jean-Christophe Spinosi et les musiciens sur scène ont joué des titres issus du répertoire classique et des variétés internationales.
Un concert qui résume l’intention des organisateurs, offrir la musique, dans sa diversité, au plus grand nombre. De notre correspondant local Jean-Christophe Nava