Les plantes sauvages aux vertus médicinales
Guillaume Juhel, jardinier-paysagiste à Pleurtuit, propose régulièrement ses conseils pour le jardin. Ce mois-ci, il a choisi de nous parler de cette « infime partie des plantes sauvages qui ont des vertus médicinales ».
« J’ai choisi de présenter 4 plantes que chacun peut rencontrer au gré de ses balades. Connaître les vertus des plantes sauvages, c’est redécouvrir la nature et la respecter. Ces plantes ne sont qu’un échantillon parmi d’innombrables espèces sauvages. Cependant la plus grande vigilance est recommandée quant à leur usage », précise d’emblée Guillaume Juhel.
L’aubépine :
« En mai, l’aubépine se pare de petites fleurs blanches délicates à cinq pétales, qui en été deviennent des pommettes rouges, à la peau lisse et sucrée. Les feuilles sont vert foncé. »
Elle possède des vertus calmantes, somnifères, équilibrantes au niveau cardiaque, antitussives, digestives, fébrifuges et astringentes.
La fougère mâle :
La fougère mâle abonde dans les sousbois humides, près des marécages, formant des bouquets de frondes précises et dures, aux crosses couvertes d’écailles rousses. Le nom de fougère mâle est sûrement dû à cette impression de netteté et de vigueur qui s’en dégage, au contraire de la fougère femelle, aux frondes fluides et douces. « On ne parle pas d’organes reproducteurs ! »
Elle est renommée pour ses vertus vermifuges, anti-énurésiques, antirhumatismales et insecticides.
Le lierre grimpant :
Liane qui s’accroche à tout support et aux arbres sans en être parasite, le lierre grimpant développe deux sortes de feuilles. Celles des rameaux stériles sont très découpées avec une forme bien particulière que l’on connaît. Les feuilles des rameaux portant fleurs et fruits sont au contraire peu découpées, parfois même presque rondes.
Ses vertus sont coricides, cicatrisantes, capillaires, antirhumatismales, antiecchymotiques, dépuratives, antigripales, circulatoires et analgésiques dentaire.
L’ortie :
Les feuilles de l’ortie opposées deux à deux, irrégulièrement dentées, sont couvertes de poils piquants dont la base pourvue d’une petite glande translucide, renferme un acide proche de l’acide formique. « C’est cet acide qui provoque la sensation de brûlure urticante lorsqu’on touche l’ortie. »
Elle a l’avantage d’être antirhumatismale, apéritive, digestive, dépurative, hypotensive, fortifiante, vermifuge, antianémique, circulatoire, rubéfiante, minéralisante. Infos : Guillaume Juhel (Aquariums et Bassins) au 06 30 53 66 98