Le Pays Malouin

BRAS DE FER ENTRE…

Leur saison terminée, il restait à Mathilde Lemeur et Leslie Sychareunh, les deux joueuses de l’US Saint-Malo, une dernière bataille à mener. Celle du Bras de Fer…

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Son surnom ? ML : Less ou copine. LS : Copine pour les intimes, Match pour les collègues de foot et Mathilde pour les personnes sans intérêt.

Trois mots pour la décrire ?

ML : Pénible, très pénible, mais c’est vrai que parfois elle peut-être… Méga pénible.

LS : Drôle, chiante et excellente footballeu­se.

Sa principale qualité ?

ML : Elle est généreuse et photogéniq­ue.

LS : Une fée du logis, elle astique très bien.

Son principal défaut ?

ML : Râleuse. Elle grogne tout le temps et ça, le coach pourra le confirmer.

LS : Elle ne passe pas assez de temps avec ses copines.

Son selfie rêvé ?

ML : Avec le meilleur buteur de ligue 1… Habib Habibou.

LS : Avec Fabrice Garin.

Sa passion inavouable ?

ML : La randonnée. Elle en parle plus qu’elle n’en fait, mais je songe à lui trouver un club pour l’année prochaine.

LS : La cuisine. Je me régale à chaque fois.

L’endroit où nous avons le plus de chance de la croiser ? ML : Au « 109 Club ». LS : Sur un terrain de foot.

Et de ne pas la croiser ? ML : Dans sa cuisine. LS : Au « 109 Club ».

Le personnage de fiction auquel tu la comparerai­s ? ML : Le schtroumpf grognon. LS : Mimie Mathy. Elle est aussi petite et a de gros lolos comme elle (Rire).

Ce qu’elle emmènerait sur une île déserte ?

ML : Sans hésiter son fils, et s’il reste un peu de place son homme.

LS : Gini, sa chienne. Désolée pour David, son copain.

La personne avec laquelle elle aimerait dîner en tête à tête ?

ML : On revient à ce bon Habib Habibou.

LS : Avec Justine Lepauvre.

Ce qu’elle fait si elle gagne un million d’euros ?

ML : Elle aiderait Monsieur Pinault et le Stade Rennais dans leur recrutemen­t.

LS : Elle achète sa petite maison à Berhet Confort.

Son rituel d’avant match ?

ML : Je dirai qu’on a le même, on écoute toujours des musiques des années 80-90 dans le vestiaire. Les jeunes nous regardent comme des ancêtres.

LS : Divertir les copines.

Son plus beau souvenir sportif ?

ML : Sûrement la fois où elle a triché à maintes reprises pour gagner au chat noir à l’entraîneme­nt.

LS : Bonne question ! Je dirais que c’est de jouer à mes côtés (Rire).

Le club qu’elle choisirait si on lui proposait de jouer où elle veut ?

ML : Le Stade Rennais. Elle nous tanne depuis trop longtemps avec ce club, on n’en peut plus.

LS : Elle formerait une équipe de copines avec Prisc, Eugénie, Lulu, Anne-Lise et moi.

La fille de l’équipe qu’elle pourrait avoir en poster dans sa chambre ?

ML : Je pense que ça pourrait être moi (Rire).

LS : Manon Le Dins.

Celle qui est sa victime préférée à l’entraîneme­nt ?

ML : Là par contre c’est sûr que c’est moi. Mais toujours bon enfant, on se renvoie la balle.

LS : Moi. On est chien et chat, elle s’en prend toujours à moi. Ce que tu lui dirais si tu étais à la place de coach, Fabrice Garin ?

ML : A quand ton premier carton jaune pour jeu dur ? Ou excès d’engagement ? Muscle ton jeu Leslie !

LS : Je lui donne le brassard. Mathilde est notre « 12e homme ».

Son meilleur ennemi sur un terrain ?

ML : Son pied droit. Même si elle pense avoir les 2 pieds, elle reste une gauchère exclusive.

LS : Elle-même.

Une anecdote ?

ML : Ne jamais la laisser sans surveillan­ce sur une aire d’autoroute. On est à deux doigts de la perdre lorsqu’il y a un bus entier avec toute sa famille qui arrive.

LS : Mathilde étant limitée intellectu­ellement, la première chose qu’elle a faite quand elle a eu son baccalauré­at a été de m’appeler pour que je la félicite et que je lui dise que le travail paie toujours. Aujourd’hui, elle me remercie encore.

Le championna­t de France de développé couché était organisé à Cambrai le samedi 3 juin. Le St-Malo FCF a présenté trois de ses licenciés à cette compétitio­n.

Bernard Bleuzé, master 3 - 105 kg, réalise une barre à 145 kg et devient pour la 2e année consécutiv­e vice-champion de France.

Guillemett­e Baudron, master 3 -47 kg, motivée par son titre de championne du monde au Texas, passe 37.5 kg et devient pour la première fois de sa courte carrière championne de France.

Paul Bleuzé, vice-champion de France juniors 2016, avait à coeur de faire encore mieux. Sénior cette année, il allait tirer dans une des catégories reines du championna­t de France, à savoir les -93 kg Open.

Paul réussi d’entrée son concours en réalisant 192.5 kg à sa première tentative et met ainsi la pression sur ses adversaire­s. Son deuxième essai rentre définitive­ment dans l’histoire de la force au FCF et en Bretagne : 200 kg validés ! Le troisième essai à 202.5 (record de France) est raté mais l’objectif fixé l’année dernière avec son entraineur Frédéric Le Calvez est atteint : Champion de France Open -93 kg avec les 200 kg !

Cerise sur la gâteau, Paul prend même la 3e place à l’indice en Open. Cet indice permet de faire un classement entre tous les athlètes, quelle que soit la catégorie de poids, pour récompense­r le champion toutes catégories de la compétitio­n.

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