La semaine de 4 jours, de retour dans les écoles
À partir de septembre, les deux écoles primaires de Dol-de-Bretagne repasseront à quatre jours de classe par semaine. Une annonce qui sonne le glas des Temps d’Activités Périscolaires (TAP).
Les Temps d’Activités Périscolaires (TAP) seront supprimés à la prochaine rentrée des classes selon une décision de la municipalité doloise qui, sur ce point, avait été sollicitée par l’Inspection académique. « En effet, le Gouvernement semble faire marche arrière sur la semaine de cinq jours dans les écoles primaires qui avait entraîné la mise en place des TAP » , indique le maire Denis Rapinel, d’ailleurs enclin lui-même à les supprimer pour leur coût, sachant en plus « que leur intérêt pédagogique n’a jamais été prouvé » .
On s’achemine donc à un retour à la semaine de quatre jours à l’école publique LouiseMichel et à l’école privée Notre-Dame. Voilà qui n’est pas non plus pour fâcher leurs enseignants et parents d’élèves, certains évoquant la « fatigue des élèves » pour accréditer l’idée de ce retour au bon vieux temps. Les TAP n’auront donc duré que trois années durant lesquelles la mairie s’est ’ escrimée’ à organiser « un programme d’activités périscolaires qu’il va falloir maintenant détricoter » .
C’est un brin contrariant pour les élus qui, cependant, préfèrent s’y résoudre plutôt que de perpétuer les TAP. « D’autant que leur organisation par la Ville risque d’être de plus en plus chère en raison du désengagement financier de l’État qui cherche à faire des économies partout où il le peut » .
Les animateurs sur un autre dispositif ?
Reste le problème des animateurs. Étant dans leur grande majorité des agents de la Mairie, ils pourront, à ce titre, conserver leur emploi. Ils pourraient maintenant se mettre au service du Dispositif de Réussite Éducative (DRE) que la municipalité organise depuis dix ans avec succès. Au point qu’elle compte le développer encore, histoire de quitter dignement les TAP dont le caractère récréatif n’a cependant rien à voir avec le DRE. Et pour cause : « Il s’agit d’un accompagnement individualisé des écoliers et collégiens qui dépasse le cadre scolaire en s’appuyant sur une collaboration entre les parents, les enseignants, des bénévoles (aide aux devoirs) et les services sociaux de la Ville » . Tout le monde en est content, à commencer par le maire Denis Rapinel qui verrait bien ce fameux « dispositif s’étendre aux autres écoles de la communauté de communes » dont il est aussi le président.