Véronique va courir 100 km

Véronique Le Bonniec, 46 ans, a la course à pied chevillée au corps. Ce dimanche 9 juillet, la joggeuse du club Courir à Dol dispute pour la 3e fois les 100 km de Cléder (29).

« Je ne veux pas rester sur un échec ». Véronique Le Bonniec a une revanche à prendre. L’an passé, à Cléder, elle a dû mettre le clignotant au 61 ème kilomètre. « Plus de carburant, comme une voiture en panne. Je n’avançais plus », se souvient cette habitante de Baguer-Morvan. Sur ce genre d’épreuve, la nutrition est cruciale. La moindre petite erreur en la matière se paie cash. Véronique en sait maintenant quelque chose.

Les 100 km de Cléder, épreuve régionale largement reconnue, elle les avait déjà pourtant bouclés, un an plus tôt. « En 13 heures ». Imaginez un peu, 13 longues heures à courir sur le bitume. Un véritable exploit. Véronique Le Bonniec en compte d’autres à son palmarès. Elle a une dizaine de marathons au compteur, et un record sur la distance de 3h53.

L’athlète de Courir à Dol est aussi venue à bout des 100 km de Millau. Le plus dur après un tel effort ? « Les ampoules sous les pieds ». Un supplice. « Monter et descendre les escaliers à la maison » n’a rien d’une partie de plaisir non plus, le lendemain.

Des joggings de 2 km pour débuter

Maman de deux enfants, Véronique le Bonniec a découvert la course à pied sur le tard, il y a une dizaine d’années. « Je ne faisais aucun sport. Et puis, avant de partir en vacances aux sports d’hiver, je me suis mise à courir un peu. Histoire d’être plus souple sur les skis. J’ai commencé par courir 2 km ». Et puis, elle ne s’est plus arrêtée. Contaminée par la course à pied. « Le corps s’y est habitué…»

Elle s’entraîne quatre fois par semaine à l’approche des 100 km de Cléder. Dimanche, son mari sera à ses côtés, à vélo. « On a la chance d’avoir un super coach à Dol, Jean-Yves Marion, tient aussi à rappeler la joggeuse. Avec lui, si tu respectes le plan d’entraînement qu’il t’a préparé, tu ne peux pas échouer ».

Réponse dimanche, à partir de 5h du matin, pour une revanche cléderoise que Véronique espère accomplir en 11 heures et trente minutes.

Sa. S