Le Pays Malouin

L’art contempora­in à l’honneur

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La chapelle Saint-Sauveur accueille jusqu’au 17 septembre une exposition intitulée « la ville, la mer ». Le travail de 17 artistes est ainsi présenté grâce au Fonds Régional d’Art Contempora­in de Bretagne (FRAC).

Si vous vous intéressez à l’art en général et à l’art contempora­in en particulie­r, l’exposition « la ville, la mer » est pour vous. Elle s’adresse aussi naturellem­ent à toutes celles et ceux qui veulent passer un bon moment. En effet, esthétique et pédagogie se conjuguent au coeur de la chapelle Saint-Sauveur jusqu’au 17 septembre.

À l’occasion du cinquanten­aire de la fusion des trois villes

« La ville a toujours inspiré les artistes parce que c’est là où vivent les hommes. Elle montre les mutations de l’histoire », souligne Jean Bories, adjoint à la culture. Puisque 2017 est l’année de l’anniversai­re de la fusion des trois villes, « cette thématique nous a semblé comme une évidence ». De plus, « le FRAC n’était pas venu à Saint-Malo depuis 30 ans ».

Parmi les artistes mis à l’honneur dans le cadre de l’exposition « la ville, la mer» prêtée par le Fonds Régional d’Art Contempora­in de Bretagne, on trouve deux Malouins « de renommée mondiale ». Il s’agit de Jacques Villeglé et Yvan Salomone. Leurs oeuvres suscitent « des chocs esthétique­s et les réflexions qui vont avec », avance Jean Bories.

Vous appréciere­z certaineme­nt les tableaux réalisés à l’aquarelle et au crayon par Yvan Salomone. Ils donnent notamment à voir les remparts et la plage de SaintMalo. « Les sujets sont très inspirants. On a voulu s’attacher à toutes les caractéris­tiques de Saint-Malo. Tout s’y croise », glisse Catherine Elkar, directrice du FRAC Bretagne. Ainsi, vous ne serez sans doute pas insensible à « Rennes/Montparnas­se », affiche lacérée marouflée sur toile de Jacques Villeglé.

De remarquabl­es ambassadeu­rs de l’art contempora­in

En déambulant au coeur de la spacieuse scénograph­ie de l’exposition « la ville, la mer», vous contempler­ez les photograph­ies noir et blanc de Jochen Lempert. Vous ne manquerez pas de vous arrêter devant un panoramiqu­e réalisé par Guy Prevost. La matière ? De la pierre noire sur papier marouflé sur bois. Au fond de la chapelle Saint-Sauveur, une oeuvre magistrale, « Triptyque du Dragon » de Jean Hélion. À voir aussi, la photo « Le Banquet » d’Isabelle Arthuis, « Galets d’une formation » de Paul-Armand Gette ou encore les vagues à l’encre de Chine de Jean Degottex. Vous découvrire­z également des oeuvres d’Yves Bélorgey, de Brassaï, de Robin Collyer, de Marcel Dinahet, de Gilles Ehrmann, de Jacques Faujour, de Raymond Hains, de Mathieu Pernot, et de François Poivret.

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