Pressé de voir le Tour, il percute trois véhicules et prend la fuite
Un Cancalais de 53 ans comparaissait vendredi 7 juillet devant le tribunal de Saint-Malo pour avoir percuté trois véhicules, en état d’ivresse. Il écope de 6 mois de prison ferme.
Les faits se sont déroulés jeudi 6 juillet, en fin d’après-midi, sur la route de la corniche entre St-Méloir-des-Ondes et Cancale.
Le prévenu, un homme de 53 ans demeurant et travaillant à Cancale, affirme avoir pris « deux bières et cinq blancs » avant de prendre la route pour rentrer voir le Tour de France.
Il percute une première voiture qui sortait de son domicile. « Il est arrivé à une allure folle, les airbags se sont déclenchés ! », raconte, encore sous le choc, la victime dont la voiture percutera à son tour une camionnette qui manquera, elle, de s’écraser contre un arbre !
« Comportement inadmissible »
L’homme prend la fuite et accroche quelques mètres plus loin un autre véhicule. Le vacancier aura tout juste le temps de freiner brutalement pour éviter le ravin.
Une nouvelle fois, l’homme prend la fuite. « Le comportement du fuyard est inadmissible » s’emporte le procureur de la République. « Il faut entendre le choc émotionnel des victimes ».
Pierre Stichelbaut, l’avocat du chauffard, parle d’un homme « à terre » qui a besoin de se soigner. « Je n’ai jamais eu de problèmes avec l’alcool mais depuis quelques mois c’est devenu difficile », explique le prévenu, qui fait face à de gros problèmes familiaux et professionnels. « C’est un homme parfaitement inséré dans la société. Il a dérapé et à conscience de la gravité de ses actes », défend son avocat.
Retrouvé devant le Tour, un verre de vin à la main
L’homme a été retrouvé à son domicile. Il regardait le tour de France, un verre de vin à la main… L’une des victimes, âgée de treize ans, avait relevé sa plaque d’immatriculation : « Ma fille a eu ce réflexe » explique sa mère, blessée aux cervicales.
Le prévenu a été condamné à 10 mois de prison dont quatre avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans. Son permis a été suspendu pendant dix mois et il est dans l’obligation de suivre des soins psychologiques.
L.T