La beauté perverse de la Berce du Caucase
Les fleurs sont souvent synonymes, de beauté, de parfums, de plaisir. Mais elles peuvent être parfois aussi dangereuses, comme cette herbacée, la Berse du Caucase, qui peut atteindre 2 à 5 m de haut, présente sur la commune.
Au départ, une plante ornementale qui a fini par coloniser, parce qu’elle peut produire plus de 20 000 graines par plan de la fin de l’été au début de l’automne, d’autres milieux de la nature, principalement humide. Mais pas seulement, elle envahit aussi les terrains vagues, bord de route et friches.
Présente sur la commune de Saint Pierre de Plesguen, la municipalité met en garde des risques de brûlure sévère qu’elle peut provoquer. Car, derrière la beauté de la fleur, « sa sève contient des substances photosensibles (appelé furanocoumarines) qui peuvent provoquer des brûlures jusqu’au 3e degré si la personne atteinte s’expose au soleil ».
Des brûlures au 3e degré
Cette plante est d’autant plus perverse, que « son contact est indolore. » Que se passe-t-il si vous n’avez pas pris de précautions et que votre peau est entrée en contact avec ? Rien dans les premières minutes, mais quelques heures plus tard, des rougeurs qui gonflent. Et dans les un ou deux jours suivant de grandes cloques commencent à apparaître.
Les premières précautions, en cas d’exposition, « enlever la sève avec un papier absorbant sans frotter puis laver soigneusement la zone touchée avec de l’eau et du savon. » En plus vous en serez quitte de ne pas vous exposer à la lumière du soleil pendant au moins une semaine. Et si malgré ça, des cloques apparaissent, il faut appliquer une crème pour brûlures. Mais surtout, insiste la municipalité, « si la brûlure est trop importante ou si un enfant est touché, il faut contacter un médecin rapidement. »