Le nouveau monument aux morts de St-Malo inauguré
Vendredi 14 juillet, le nouveau monument aux morts de Rocabey a été inauguré en présence des autorités et de différents corps d’armée. Les stèles de Paramé, Saint-Servan et d’Intra-Muros, réunies sur cette place centrale de ces trois quartiers de Saint-Malo, forment désormais le seul et unique monument aux morts de Saint-Malo.
Cette cérémonie solennelle s’est déroulée en présence de la Musique des transmissions de Rennes, du 11e régiment d’artillerie de marine de SaintAubin du Cormier, de l’équipage du chasseur de mine Sagittaire et des fidèles porte-drapeaux venus nombreux pour l’événement. Une plaque inaugurale du monument aux morts a été dévoilée, des dépôts de gerbe ont été effectués, et une flamme commémorative a été ravivée par le Préfet de Bretagne.
« Point d’orgue de l’union des trois villes »
Pendant la cérémonie, le maire de Saint-Malo, Claude Renoult, s’est exprimé devant un public composé de Malouins et les autorités en présence dont le Préfet de Bretagne Christophe Mirmand, le président du Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine Jean-Luc Chenut et le Député Gilles Lurton. « Le regroupement des trois monuments aux morts en ce lieu de mémoire unique est le point d’orgue de l’union des trois villes il y a 50 ans, une nouvelle page de notre histoire se tourne. En 2018, Saint-Malo fêtera le 250e anniversaire de la naissance de FrançoisRené de Chateaubriand, ses Mémoires d’outre-tombe sont une source inépuisable d’inspiration dont je souhaite que les Malouins redécouvrent la force.
Et le maire de conclure en citant Chateaubriand : « Les vivants ne peuvent rien pour les morts, mais les morts au contraire instruisent les vivants ».
Le préfet de Bretagne, Christophe Mirmand, s’est exprimé à l’hôtel de Ville après la cérémonie. « Cette unité est celle de la mémoire collective de votre commune, la mémoire comme l’engagement des Malouins dans les conflits de la France. Parmi les noms des jeunes hommes inscrits sur les trois monuments, beaucoup reposent dans des métropoles et des carrés militaires, loin de leur terre natale. 14-18, 39-45, l’Indochine, l’Algérie, les opérations extérieures, chacune de ces guerres ont pris des enfants à Saint-Malo. L’unité Malouine s’est exprimée comme souvent dans l’histoire de cette ville à travers une ambition, une fidélité et un amour de la liberté ». Comme le maire de Saint-Malo, le Préfet conclu son propos en citant Chateaubriand, « sans la liberté, il n’y a rien dans le monde, elle donne du prix à la vie ».
M.B