Que faire pour sécuriser la Rabine ?
Vendredi 7 juillet, un grave accident de la circulation a encore eu lieu au carrefour de la Rabine (intersection entre la D503 et la rue de la Ville Agan). Après l’accident de mars dernier qui a fait un mort, les élus s’interrogent : « Que faire pour sécuriser cet endroit ? »
Lundi 10 juillet, le maire Michel Penhouët, accompagné de son adjointe Françoise Riou, du directeur des services techniques Étienne Renault et de Joël Bessière, chef de la police municipale, sont venus sur place rencontrer André Lefeuvre, viceprésident délégué aux grands projets routiers et à la sécurité des routes, au conseil départemental 35.
« Respecter le code de la route »
Cette réunion sur le terrain avait pour objectif d’analyser les faits : « Un tracteur roulant en direction du centre bourg, sur la route départementale 503, a entrepris de tourner sur la gauche vers le village de la Ville-au-Coq. La manoeuvre a entraîné l’arrêt du véhicule qui le suivait. C’est alors qu’un cyclomotoriste a entrepris de doubler. Suite au choc inévitable contre le tracteur, le cyclomotoriste a été grièvement blessé et conduit dans un état critique à l’hôpital » et de voir ce qui peut être fait pour éviter le renouvellement d’un tel drame. « Il faut commencer par respecter les règles élémentaires du code de la route. Il est interdit de doubler dans un carrefour » a rappelé Joël Bessières. Il est vrai qu’une maison en bord de route cache, toute visibilité à ceux qui viennent de la Ville Agan.
Installer un radar ?
Le plus simple, le plus efficace et le moins onéreux serait sans doute d’installer un ralentisseur, mais cela n’est pas possible sur une route départementale, paraît-il. Changer la disposition des lieux comme redresser le virage coûterait très cher sans garantie d’efficacité. Seule solution « que le maire fasse une demande pour installer un radar fixe », a indiqué André Lefeuvre.
« Cette demande a-t-elle une chance d’aboutir et dans quel délai ? » interroge le maire. Pas facile d’apporter une réponse tant que les services concernés n’auront pas été saisis, mais il peu probable que cela se fasse rapidement malgré la mobilisation des élus. En attendant il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour qu’un nouveau drame ne se produise pas à ce carrefour pourtant dûment signalé