Le Pays Malouin

Très cher chat…

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de 1000 mètres du domicile de son maître ») ; on me demande de venir le récupérer en contrepart­ie de 89 euros.

Le lendemain matin, pour comprendre pourquoi mon chat se retrouve à Betton, je tente d’appeler les numéros indiqués par la mairie. Car la fourrière est un service public.

Mais sans résultat : ces numéros ne sont plus d’actualité. En appelant finalement la police municipale, j’apprends que depuis le 1er juillet, la fourrière est définitive­ment fermée et que le Maire a passé un contrat avec une société privée de Betton : la SACPA.

3C’est parti pour Betton, plus précisémen­t la campagne de Betton (lieu-dit : la petite Caleuvre). Après plus d’1 heure de route, j’arrive enfin à la « fourrière » (car il faut suivre les panneaux « refuge confort », quelle ironie !!).

Je demande à récupérer mon chat de Saint-Malo pour lequel ils m’ont appelé la veille. On me répond : « Lequel, il y en a tellement ». Après un échange « houleux » avec cette société pour comprendre les raisons de la présence de mon chat alors qu’il est pucé et donc identifiab­le, on m’explique que les chats sont bien « scannés » sur place, mais c’est seulement en arrivant à Betton qu’ils s’occupent de rechercher le propriétai­re. Évidemment, 89 € sur pattes, c’est plus lucratif !

Je demande aussi comment font les personnes non motorisées ; et à cela on me répond que l’on peut essayer de s’arranger dans le cas d’une interventi­on sur Saint-Malo ou à condition de payer pour le retour 1 euro par kilomètre à partir de 30 km de la fourrière. Si on calcule la distance, il faut payer environ 40 euros de transport (en plus des 89 euros)…

Après le ramassage des poubelles, le stationnem­ent et beaucoup d’autres ; la fourrière animale à 2h30 de voiture, qui capture votre chat contre «rançon» dès qu’il sort dans la rue…

Merci Mr le Maire ! »

Anne Clairon-Fabre

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