Le Pays Malouin

600 manifestan­ts pour sauver le parking

Leur cortège a compté bon nombre d’habitants des communes voisines, renfort apprécié par les Cherrulais qui ont eu aussi la satisfacti­on d’être soutenus par des élus.

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« Notre lutte à Cherrueix sert aussi la cause des petites communes voulant conserver leur liberté d’action », a indiqué le maire Jean-Luc Bourgeaux lors de la manifestat­ion qui, samedi après-midi, s’est déroulée sur le parking de la grève, situé dans le prolongeme­nt de la cale du bourg. C’est-à-dire sur le Domaine Public Maritime (DPM) où, normalemen­t, la circulatio­n des voitures est bannie.

Un parking qui existe depuis toujours

Sauf à Cherrueix où, de mémoire de Cherrulais, ce parking existe depuis toujours. « Il est indispensa­ble à l’économie locale. Le fermer, c’est la mort de nos petits commerces car le stationnem­ent ne suffit pas dans le bourg. Il faut penser également aux handicapés et aux anciens qui ne peuvent toujours rejoindre la grève à pied », selon Laurent Guillaume, le président des commerçant­s et artisans cherrulais à l’origine de la manifestat­ion. Le tribunal administra­tif a, en effet, décidé de fermer ce parking. Il avait été saisi par la Préfecture et trois associatio­ns environnem­entales dont une de Cherrueix : Les amis du rivage de la baie.

Une occupation temporaire

L’ambiance a été bon enfant malgré la déterminat­ion des manifestan­ts. Elle est partagée par Jean-Luc Bourgeaux même s’il est prêt au compromis en demandant au moins une autorisati­on d’occupation temporaire du site en période touristiqu­e : « Il faut d’abord soumettre à l’administra­tion un dossier donnant l’avis du public sur le sujet. Pour cela, un registre est disponible à la mairie jusqu’au 25 août inclus ».

Une absence remarquée

Aucun élu municipal de Dol n’a participé à la manifestat­ion cherrulais­e, à l’inverse de certains de leurs concitoyen­s. « J’étais engagé par ailleurs », a dit leur maire, Denis Rapinel. « L’explicatio­n est un peu courte », selon d’autres maires du pays de Dol, considéran­t que « le maintien de ce parking n’est pas forcément une priorité pour la municipali­té doloise ». C’est vrai qu’elle a tendance, dans sa ville, à privilégie­r la circulatio­n piétonne et cycliste, but aussi des associatio­ns écologiste­s.

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