Le Pays Malouin

À poney en pleine nature

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Plante invasive, la renouée du Japon est bien visible depuis des années en différents lieux de la commune.

Contenir son expansion passe par des actions partagées que proposent les chantiers participat­ifs et citoyens de Saint-Lunaire. Deux chantiers ont déjà eu lieu cette année. Le 3e et dernier est programmé pour le samedi 26 août à partir de 9 h au Marais.

« Les repousses sont moins nombreuses qu’en juillet, le tour du Marais sera plus rapide et un verre de jus de pommes nous sera offert près du lavoir avant midi », indique la présidente Pascale Robbe.

Sur les terres de Yann Fanien au Minihic-sur-Rance, Anne-Catherine Auffret a monté sa ferme équestre, La ferme équestre des bords de Rance, en auto-entreprise.

Dans un cadre idyllique, les jeunes cavaliers peuvent parcourir le Minihic, ses sentiers et les bords de Rance. Ici pas de manège, tout se passe en pleine nature.

Anne-Catherine a aménagé une carrière, au grand air et pour le reste, la nature offre tous les agréments nécessaire­s pour l’apprentiss­age et le plaisir. « En extérieur, on utilise beaucoup les éléments pour l’apprentiss­age de la monte. Les éléments naturels peuvent servir d’obstacle », explique Anne-Catherine.

Convivial et familial

L’ambiance est conviviale et familiale. Les plus grands aident les plus petits à prendre soin des poneys. Cela contribue à créer des liens entre les cavaliers et les montures. Au fil des sessions, les chouchous ont fait leur réputation et sont devenus des mascottes comme Choco, le poney, ou encore le chien Coock, qui ce jour-là est assailli de caresses et d’affection !

À raison de session d’1 h 30, les enfants apprennent à prendre soin des animaux et à devenir des cavaliers aguerris et confiants. « On travaille beaucoup sur l’équilibre, la confiance et la sécurité. Les enfants prennent du plaisir sans se faire peur. Ils ont envie de revenir », confirme la profession­nelle.

Les chevaux et les poneys, une quinzaine, vivent en liberté, en troupeau pour la majorité, avec des ânes. Et pour ces fidèles montures, Mercure, Emeraude, Apache et tous les autres, une fois l’heure de la retraite sonnée, pas question de quitter leurs terres. Des plus jeunes devraient d’ailleurs pointer le bout de leurs naseaux d’ici juin 2018 et venir agrandir la famille.

Rens. 06 76 84 11 89.

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