Naissances
LEROUX Marceau, Epiniac ; COSSÉ Mathéo, Baguer-Pican ; POPCZYK Noah, Cancale ; CAULIER Nils, Saint-Malo ; BAIN Emmy, Meillac ; MARTIN Téodor, Châteauneuf d’Ille-et-Vilaine ; LAURENT Lilio, Saint-Domineuc ; BALI Lounès, Saint-Malo ; RIGNAULT Justin, Saint-Coulomb ; BERDER Siyam, Saint-Malo ; LEROUX Adèlya, Plouër-sur-Rance ; L’HERMITTE Arsène, Saint-Malo ; FOURET Camille, Saint-Malo ; THÉBAULT BÉCEL Emma, Baguer-Pican ; ROUSSELOT PARIS Félix, Pleslin-Trigavou ; GRANDRY Alinéa, Saint-Malo ; VIGOUR Lilou, Saint-Broladre ; PRIEUR Kim, Bonnemain ; VAILLANT VERDON Marian, Dinard ; CHARMILLON Swen, Plerguer. Il y a bientôt trois décennies, l’association la Compagnie du Fort de la Conchée s’est donné pour but de restaurer cette forteresse. Depuis le printemps 2014, elle a entrepris la restitution du massif sud du fort, c’est-àdire de son entrée. Cette portion avait été particulièrement endommagée en 1944.
Posé à environ deux milles au large de Saint-Malo, face à Rochebonne, le Fort de la Conchée fut construit à partir de 1690 et est considéré comme une des réalisations les plus audacieuses que Vauban a imaginées.
L’entrée sur laquelle portent les travaux de la campagne 2017 « est composée d’une porte appareillée, couronnée d’une imposte aux insignes de Louis XIV, avec un trophée (une sculpture monumentale, ndlr) au-dessus de l’imposte et en couronnement de l’échauguette, une fleur de lys », détaille Bernadette Benoist, la présidente de la Compagnie du Fort de la Conchée.
Refaite à l’identique
La Compagnie vient de réceptionner le trophée, en deux temps (et six morceaux !). Complètement refaite à l’identique d’après archives, « cette sculpture représente une allégorie des armées du roi Louis XIV, avec ses drapeaux, ses canons, et des casques et poitrines d’armure à la romaine ». Elle est l’oeuvre d’un jeune sculpteur de la région nantaise, Ianek Kocher, dont le choix a été supervisé par l’architecte des Monuments historiques.
Arrivée par barge
Mardi 22 et mercredi 23 août, cette réalisation de six tonnes quand même a été convoyée sur le fort par barge. Un moyen de transport qui nécessite une belle météo, « sans trop de vagues » (lire également en p. 2). La sculpture attend désormais d’être mise en place, ce qui sera fait fin septembre - début octobre.
« Étape très importante dans l’histoire de la restauration du Fort », la campagne 2017 a nécessité un budget de 450 000 euros. Une enveloppe portée à 60 % par des subventions de la Région et de la DRAC et à 40 % par l’association. Nancy FAUCON